Tout lecteur du Coran remarque la place disproportionnée prise par les ‘Ad et les Thamud. L’interprétation classique les présente comme deux peuples arabes anciens disparus en ne laissant que peu de traces, à la fois scripturaires et archéologiques. Depuis maintenant plusieurs années, j’ai établi un lien entre le verset de la promesse faite à Jacob, paix sur lui, d’extension aux 4 coins de la terre en Gn 28.14 et le verset Q 7.69. Or ce dernier verset comporte une singularité: le sin du mot Bastah est placé au dessus du texte pour signifier que le mot doit être prononcé comme avec un sin alors qu’il comporte un sad, ce qui est une anomalie de cette racine. Encore plus étonnant, ce verset ne concerne pas les fils d’Israël, mais les ‘Ad. Tout ceci constitue le point de départ d’une nouvelle enquête. Nous devons répondre à ces deux questionnements. Plutôt que d’exposer toutes les pistes envisagées, ce qui serait beaucoup trop long, nous allons nous concentrer sur la résolution de l’équation étape par étape.
Les ʿĀd sont mentionnés vingt-quatre fois dans le Coran: 7:65 , 7:74 , 9:70 , 11:50 , 11:59-60 , 14:9 , 22:42 , 25:38 , 26:123-140 , 38:12 , 40:31 , 41:13 , 41:15 , 50:13 , 51:41 , 53:50 , 54:18 , 69:4 , 69:6 et 89:6 .
Les Thamud, 26 fois: 7:73, 9:70, 11:61, 11:68(2), 11:95, 14:9, 17:59, 22:42, 25:38, 26:141, 27:45, 29:38, 38:13, 40:31, 41:13, 41:17, 50:12, 51:43, 53:51, 54:23, 69:4, 69:5, 85:18, 89:9, 91:11.
De plus, nous avons le verset 15.80, qui nous parle des gens d’al-Hijr.
15. 80 Certes, les gens d‘al-Hijr ont traité de menteurs les messagers.
81 Nous leur avons montré Nos miracles, mais ils s’en étaient détournés.
82 Et ils taillaient des maisons dans les montagnes, vivant en sécurité.
Le mot Hijr est proche du mot pierre et désignerait un lieu né de la pierre. Selon moi, la ville actuelle nommée par al Hijr, anciennement Hégra, est une attribution tardive. A cela, j’ajoute le verset 89.5 traduit ainsi:
89.5 N’est-ce pas là un serment, pour un doué d’intelligence ?
Derrière la fin du verset se cache l’expression li-dhi al-ḥijr, qui pourrait signifier également « pour ceux d’al Hijr » car dhi est traduit au singulier et au pluriel. Le verset parlerait donc d’un serment pris par un groupe identifié. Gardons cette information précieusement.
L’idée qui me vient en tête, considérant les données précédentes, est que les ‘Ad et Thamud sont mentionnés un nombre égal de fois: 26. Et que les deux mentions d’al Hijr (les gens/ceux de al-hijr) sont à mettre au crédit des ‘Ads afin de les mettre à égalité. Le verset 89.6 parlant des ‘Ad vient confirmer cette idée.
Q 7.74 Et rappelez-vous quand Il vous fit succéder aux ‘Ad et vous installa sur la terre. Vous avez édifié des palais dans ses plaines, et taillé en maisons les montagnes. …
Ce verset indique que les Thamud se sont installé dans le pays des ‘Ad. Certains exégèses en déduisent qu’il s’agit des nabatéens dont nous trouvons des traces de civilisation jusque dans l’ancienne ville de Hégra. Dans ce nom, nous reconnaissons le mot Hijr. Elle est aussi nommée Madain Salih, en référence au récit des Thamud. Tout porte à croire qu’il s’agit donc là d’une affectation tardive. Hégra est connue pour ses montagnes creusées, mais elle fait parti d’une région étendue. Ainsi, nous pouvons remonter jusqu’à la ville de Pétra actuellement en Jordanie. Des datations sont avancées pour les constructions, mais par définition, il n’est pas possible de dater la pierre taillée, et ce d’autant plus qu’elle n’est pas assemblée mais taillée dans la montagne elle-même. Ce déplacement géographique peut signifier un déplacement temporel. Et si les nabatéens ont repris le travail de leurs prédécesseurs, il est fort possible que Pétra soit la ville origine de ce style architectural. Ce double déplacement peut correspondre à l’évolution des routes du commerce. En effet, le réseau s’est grandement étendu sous l’impulsion des empires. L’archéologie a mis au jour de nombreux sites où l’on peut admirer des scènes comportant des camélidés dans la région. Ceci afin d’expliquer pourquoi le thème principal du récit des Thamud est centré sur une chamelle. Poursuivons la sourate 89:
6 N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les ‘Ad
7 [avec] Iram, [la cité] celle aux colonnes remarquables,
8 dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?
9 Et avec les Thamud qui taillaient le rocher dans la vallée?
Nous pouvons alors identifier Pétra comme étant la cité décrite. Pétra signifie pierre, ce qui est cohérent avec le nom Hijr.
En remontant le temps, nous voici avec les Édomites que les Nabatéens sont venu remplacer. L’archéologie explique que la civilisation des Édomites s’est effondré brutalement sans explication fournie alors que tous leurs voisins sont resté (comme les Moab et Ammon).
69.6 Et quant aux ‘Ad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux 7 qu'[Allah] déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des souches de palmiers évidées. 8 En vois-tu le moindre vestige?
Ce verset indique qu’il n’est pas possible de trouver une preuve de ce récit. Mais ils n’auraient pas disparu pour autant. Ils auraient migré vers le nord-ouest, c’est à dire au sud de Juda. Ceci est appuyé par:
7.72 Or, Nous l’avons sauvé, (lui) et ceux qui étaient avec lui par miséricorde, de Notre part, et Nous avons exterminé ceux qui traitaient de mensonges Nos enseignements et qui n’étaient pas croyants.
La ville de Hébron est devenu une de leur villes les plus importantes. Une partie d’Edom recouvrait une partie du pays moderne d’Israël. L’Idumée est entièrement dedans.
Le moment exact de cet effondrement n’est pas non plus connu, mais il se situerait peu de temps avant l’invasion babylonienne, celle qui a mené au premier exil des Judéens. Cet exil aurait d’ailleurs favorisé cette implantation. Nous pouvons déduire de cela que le prophète Hud, paix sur lui, est venu quelques temps avant cette invasion. Il a tenté une réforme monothéiste et s’est heurté à l’hostilité des ‘Ad. Étymologiquement, le mot ‘Ad n’est pas proche de Edom, ce qui fait dire que ‘ad ne serait pas un nom propre mais un qualificatif donné par Allah dans le Coran. En effet, ‘ad signifie transgresseur. Il s’agirait de désigner ainsi ceux qui, parmi les Édomites, auraient transgressé les enseignements hérités d’Abraham, paix sur lui. Ce raisonnement s’appuie sur les versets suivants:
26.128 Bâtissez-vous par frivolité sur chaque colline un monument?
129 Et édifiez-vous des constructions comme si vous deviez demeurer éternellement?
Le mot traduit par monument est ayat. Il s’agirait d’avantage d’une édification à but de culte. Plus loin, nous avons:
137 Ce ne sont là que des inventions(créations) des anciens:
La traduction usuelle pour khuluqu est moeurs. Ce qui renvoie à une notion de foi. Les anciens sont en réalité les Patriarches, paix sur eux. Leurs enseignements ont été détournés et les ‘Ad établissent des constructions à but cultuel sur toutes les hauteurs. Ce reproche, ainsi que la temporalité que nous avons obtenu par déduction, nous amène dans une autre direction. Il se trouve que jusqu’ici, nous n’avions aucun élément auquel nous rattacher pour situer les ‘Ad par rapport aux écritures bibliques. Mais voici ce que nous trouvons:
2Rois 23.8 Il fit venir tous les prêtres des villes de Juda; il souilla les hauts lieux où les prêtres brûlaient des parfums, depuis Guéba jusqu’à Beer Schéba; et il renversa les hauts lieux des portes, celui qui était à l’entrée de la porte de Josué, chef de la ville, et celui qui était à gauche de la porte de la ville.
Le chapitre 23 du livre des Rois comporte une longue description de tout ce qui a été entrepris par le roi alors au pouvoir en Juda pour réformer le culte en la Torah. Cependant nous savons que cette prétendue réforme est corréllée avec l’apparition d’un livre qui aurait été caché pendant plusieurs siècles: le Deutéronome. Il est tentant de penser que la vigueur de cette réforme est exposée de manière à légitimer le livre. Outre l’apparition d’un livre oublié de la Torah, qui est déjà une anomalie peu crédible, un autre élément vient mettre à mal le narratif: la mort brutale du roi.
23.29 De son temps, Pharaon Néco, roi d’Égypte, monta contre le roi d’Assyrie, vers le fleuve de l’Euphrate. Le roi marcha à sa rencontre; et Pharaon le tua à Meguiddo, dès qu’il le vit.
Même si les desseins divins sont souvent incompréhensibles, il parait curieux que le mérite d’une telle réforme soit cette mort. Et ce, d’autant plus que quelques années plus tard, les judéens vont être envahis puis déportés. Avec le recul dont nous disposons, nous savons que tout ceci est un récit écrit à posteriori. Mais, comme toujours, le mensonge dans les écritures ne vient pas de nul part, il est adossé à une vérité. L’adversaire utilise toujours le biais de la vérité pour introduire ses mensonges. Nos pas nous mènent à ce verset en particulier:
23.17 Il dit: Quel est ce monument que je vois? Les gens de la ville lui répondirent: C’est le sépulcre de l’homme de Dieu, qui est venu de Juda, et qui a crié contre l’autel de Béthel ces choses que tu as accomplies.
Ainsi ce verset révèle la supercherie. Tout ce qui est attribué au roi n’est qu’une extrapolation d’un récit lié à un prophète décrit en 1Rois 13:
13.1 Voici, un homme de Dieu arriva de Juda à Béthel, par la parole de l’Éternel, pendant que Jéroboam se tenait à l’autel pour brûler des parfums. 13.2 Il cria contre l’autel, par la parole de l’Éternel, et il dit: Autel! autel! ainsi parle l’Éternel: Voici, il naîtra un fils à la maison de David; son nom sera ___; il immolera sur toi les prêtres des hauts lieux qui brûlent sur toi des parfums, et l’on brûlera sur toi des ossements d’hommes!
D’une part le texte rapporte une prophétie tellement précise qu’elle donne à l’avance le nom du roi, et d’autre part elle ne mentionne pas le nom de ce prophète. Il n’en faut pas plus pour nous convaincre que ce prophète n’existe pas. Il n’est là que pour annoncer la venue d’un vrai prophète celui-là: Hud, paix sur lui. Ce dernier serait venu durant le règne de ce roi prétendument réformateur et aurait été à l’origine d’une attaque contre tous les hauts-lieux édifiés de par le pays d’Edom. La proximité d’Edom et de Juda explique que ces cultes devaient être répandus sur l’ensemble des deux territoires et que le récit des ‘Ad et la violence de leur sort devaient être connus des Judéens. L’impact religieuse est ressentie alors de l’autre coté du Jourdain et est restée dans la tradition populaire au cours des générations. C’est ainsi que bien plus tard, ceux qui se sont attelé à recomposer une histoire juive, n’ont pas hésité à faire glisser le récit du ministère de Hud, paix sur lui, sur la personne du roi qui a régné au même moment en Juda. Par définition, la mémoire du peuple édomite a disparu aussi.
Cette problématique étant résolue, poursuivons l’enquête. Les anciens Edomites vivaient en Idumée centrée sur Hébron et Beer-Sheba. Les empires se succèdent. Voici que la culture grecque s’impose sur la région. En réaction, la révolte des Maccabées advint. Dans le processus, selon entre autre F. Josèphe (Antiquités juives 13.9.1), les maccabéens en remportant des batailles et des territoires, vont soumettre les Iduméens et prendre leurs villes. Il en résulte une conversion massive de ces populations au « judaïsme » (ce terme est quelque peu anachronique). Les deux populations se confondent quelque peu et parlent araméen. Elles sont toutes deux confrontées à l’opposition entre cultures grecques et hébraïques (cités/campagne). Les romains s’imposent à leur tour. En +66, une nouvelle révolte a lieu en Juda. Il est rapporté qu’un nombre conséquent d’Iduméens y prirent part, notamment dans le siège de la grande cité (Guerre des Juifs 4.4.1-5). Or, cette révolte est une conséquence directe de la première Venue. Le moteur de la participation était la volonté d’accomplir les prophéties apportées par ce ministère.
Nous en venons alors à imaginer une théorie. Les premiers disciples parmi les chrétiens après la Passion sont en Juda. Ceux-ci pourraient appartenir majoritairement aux Edomites convertis au judaïsme depuis quelques siècles. Ainsi le christianisme des origines se serait expansé depuis un noyau d’origine édomite. Nous aurions alors la prophétie annoncée dans Genèse accomplie physiquement:
Gn 25.23 Et l’Éternel lui (Rebecca) dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand (Edom) sera assujetti au plus petit(Israël).
Car de la même manière que les fils d’Ismaël ont été le noyau origine d’une communauté qui s’est étendue sur la terre, les fils d’Esaü ont été un noyau origine. Voilà qui éclaire pleinement la particularité et l’importance du verset qui a été le point de départ de toute cette enquête:
7.69 Quoi! Vous (‘Ad) vous étonnez qu’un rappel vous vienne de votre Seigneur à travers un homme issu de vous, pour qu’il vous avertisse?
Et rappelez-vous quand Il vous a fait succéder au peuple de Noé,
et qu’Il a augmenté votre extension (bastah) dans sa Création.
Eh bien, rappelez-vous les bienfaits d’Allah afin que vous réussissiez.
Enfin, un dernier élément vient nous éclairer.
Q 46.21 Et rappelle-toi le frère des ‘Ad quand il avertit son peuple à Al-Ahqâf – alors qu’avant et après lui, des avertisseurs sont passés -[en disant]: « N’adorez qu’Allah. Je crains pour vous le châtiment d’un jour terrible. »
Inutile de chercher le sens du mot Ahqaf, qui est aussi le nom de cette sourate dans l’arabe. Comme nous l’avons vu, les ‘Ad sont issus de la branche d’Isaac, paix sur lui. Ahqaf proviendrait de l’hébreu. Une fois transposé, nous reconnaisons une racine rituellement fondamentale. Dans le rite israélite ancien, les fidèles tournaient autour des bamot (hauts-lieux). Dans le rite rabbinique, les bamot ont été transposés dans les synagogues, et ces rites sont toujours pratiqués. Ils sont nommés les haqafot. Ce qui laisse à penser que le verset 46.21 nous informe de l’existence d’un lieu, semble-t-il unique celui-là, où les fidèles héritiers de la foi abrahamique, pratiquaient la circumambulation autour d’un lieu de pélerinage. Vraisemblablement ce lieu était situé à Pétra.
Une histoire me revient en tête. Il y a de cela pas mal d’années, j’avais rencontré une vieille dame presque aveugle. Elle était dans sa cuisine à parler presque toute seule, bien consciente d’être au crépuscule de sa vie. Je n’ai pas oublié ses mots: « J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et j’ai vu tant de choses belles de par le monde. Mais si je devais n’en garder qu’une seule, c’est le souvenir de Pétra en Jordanie. »
ₘₜ ₁₆.₁₈ Et moi, je te dis que tu es Pierre (Petros), et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
Paix sur vous.
Sourate AL-FAJR / L’AUBE
1 Par l’Aube!
2 Et par les dix nuits!
3 Par le pair et l’impair!
4 Et par la nuit quand elle s’écoule!
5 N’est-ce pas là un serment, pour un doué d’intelligence/ceux de La Pierre (Pétra)?
Notes:
Iram pourrait provenir du mot hébreu ‘Iram, qui signifie « qui appartient à la cité », issu du mot ‘Ir, ville. Le ayn serait tombé comme dans l’hebreu moderne.
https://www.blueletterbible.org/lexicon/h5902/wlc/wlc/0-1/
Dans l’article wiki, il est précisé qu’un grand nombre de pièces mentionnant le nom « Hijra » ont été retrouvé à Hégra. Toutefois, il est aussi rapporté que 300 pièces d’or d’origine grecque ont été retrouvées pour la période précédant l’arrivée des Nabatéens. Les pièces frappées du nom Hijra ont été retrouvé en lien avec un projet de sanctuaire mené par le roi Arétas IV, contemporain de la période messianique. Ce roi régnait depuis Pétra. Il est entré en guerre avec celui qui a mis à mort Jean le Baptiste, paix sur lui. Il est cité dans le corpus néo-testamentaire.
Strabon (-1er) et Athénodore de Tarse : à propos de la description de Pétra à la fin du 1er s. av. J.-C. (Géogr., XVI, 4, 21 et 26):
« La capitale des Nabatéens est la ville que l’on nomme Pétra (La Roche) »
https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_2009_num_87_1_7659
Arabie Pétrée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_(province_romaine)
Diodore de Sicile évoque les Nabatéens dans son récit des deux expéditions (312 av. J.-C.) du roi séleucide Antigone le Borgne, destinées à s’emparer des richesses de Pétra. Ces deux expéditions (Livre XIX, 95 à 100) se solderont par un échec et les Nabatéens conserveront leur indépendance. C’est à Diodore de Sicile que l’on doit d’avoir baptisé la cité des Nabatéens du nom de Pétra, « la Roche », car il y avait là « un tertre rocheux […] Cette place était extrêmement forte bien que sans murailles et se trouvait à deux jours de marche du pays habité. » (Livre XIX, 95) Il ne fait d’ailleurs que traduire en grec l’ancien nom hébreu.
http://cliolamuse.com/spip/spip.php?rubrique36#nb1
En couverture: Edom en hiéroglyphes
M17:A2:D46:Z7:G20:T14:N25
A2 déterminatif de la parole
T14/N25 déterminatif des pays étrangers
Hakafot
https://en.wikipedia.org/wiki/Hakafot
The Symbolism Circumambulation in Judaism and Islam — A Comparative Study.
http://www.ma.huji.ac.il/~kazhdan/Shneider/idris/Fenton,%20Paul%20B.%20%20The%20symbolism%20of%20ritual%20circumambulation%20in%20Judaism%20and%20Islam%20-%20a%20comparative%20study%20%20JJTP%206,2%20(1997)%20345-369.pdf
Haut-lieu
https://en.wikipedia.org/wiki/High_place
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thamud
La descendance d’Edom, Gn 36:
https://mechon-mamre.org/f/ft/ft0136.htm
Gn 17: les jumeaux
https://info-bible.org/lsg/01.Genese.html#17
Réforme pré-exilique
https://info-bible.org/lsg/12.2Rois.html#23
‘Ad:
https://en.wikipedia.org/wiki/%CA%BF%C4%80d
https://en.wikipedia.org/wiki/Nabataeans
https://en.wikipedia.org/wiki/Edom
Idumée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Idum%C3%A9e
https://en.wikipedia.org/wiki/Sela_(Edom)#Confusion_with_Petra
Les anciens arabes:
https://books.google.fr/books?id=2-QO9Noo-ygC&pg=PP7&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=1#v=onepage&q&f=true
The Religion of Idumea and Its Relationship to Early Judaism
https://www.mdpi.com/2077-1444/11/10/487