vendredi 18 octobre 2024

Talitha Qoumi

Talitha Qoumi – טליתא קומי

Dans l’évangile de Marc, nous avons cette expression en araméen généralement orthographiée Talitha koumi. Il est impératif de corriger le K en Q car ce n’est pas seulement la prononciation qui est affectée, dans la mesure où le français moderne parlé ne fait aucune différence entre les deux sons, mais surtout le sens. Pour un locuteur arabe, le terme Qoumi sera une évidence puisque à la mosquée chaque vendredi l’imam ponctue son prêche en annonçant le « Iqama Salat », invitant l’assemblée à se lever pour la prière. Dans le récit évangélique, il s’agit de relever une jeune fille d’entre les morts.
Qoumi serait ainsi une invitation au jour de la Résurrection.

Le texte se retrouve dans les 3  synoptiques avec des variantes, cependant c’est bien le récit de Marc qui est le plus complet. Nous avons vu que le terme monogenes, propre à Lc 8.42, était un ajout postérieur, et étranger au récit original, destiné à livrer un message caché aux lecteurs disciples de la secte paulinienne. Toutefois, il convient tout de même de corriger la version Mc puisque elle ne comporte pas la mention du bord du vêtement. Nous allons voir par la suite que cet élément de texte aide à la compréhension, sans être nécessaire. Il est présent chez Mt, bien que le récit soit relativement compact, et Lc.

Mc 5.21 Jésus dans la barque regagna l’autre rive, où une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer. 22 Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui, l’ayant aperçu, se jeta à ses pieds, 23 et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. 24 Jésus s’en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait.
25 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. 26 Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. 27 Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. (Mt 9.20  et toucha le bord de son vêtement.) 28 Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. 29 Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. 30 Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ? 31 Ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? 32 Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela. 33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité. 34 Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal.
35 Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître ? 36 Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement. 37 Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques. 38 Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris. 39 Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. 40 Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant. 41 Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis. 42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement. 43 Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la chose; et il dit qu’on donnât à manger à la jeune fille.

Dans la dynamique des récits évangéliques entrelacés, qui sont le figuier et les marchands du Temple, la décision du Sanhédrin et l’onction à Bethanie, et enfin les pèlerins tués avec leur sacrifices et les 18 morts de la tour de Siloé, nous voici avec un nouveau récit entrelacé. Cette fois l’entrelacement est beaucoup plus explicite, puisque c’est le même personnage, un dénommé Jaïre dans Mc, qui apparait une première fois dans le texte, pour revenir ensuite. Ce qui a attiré mon attention au départ est le nombre 12. En effet, la femme atteinte de perte de sang est malade depuis 12 ans. La jeune fille a 12 ans. Cette fois, le nombre 12 n’est pas du tout anodin au contraire du 18 vu précédemment. Il est porteur de sens et on le retrouve de nombreuses fois. C’est ainsi que l’on relie, par exemple, les 12 apôtres avec les 12 tribus. Nous verrons plus loin ce qu’il est possible de comprendre ici avec ce 12. Pour l’instant celui-ci confirme la connexion entre la femme malade et la jeune fille décédée.

A présent, nous allons nous pencher sur le point central du passage, l’injonction « Talitha qoumi! ». Dans la tradition chrétienne, ce terme est devenu un prénom et signifie, bien sur, jeune fille. Généralement dans la traduction, il est ajouté « Je te le dis/l’ordonne ». Qoumi comme vu précédemment signifie seulement l’ordre de se lever. Cette mention ajoutée de traduction semble trahir la présence d’un élément araméen qui n’a pas été translitteré tel quel dans l’évangile car il perturbait les traducteurs. Certainement qu’il n’y avait pas d’équivalent en grec. Nous verrons cela par la suite. Le mot qui pose question ici est bel et bien Talitha, puisque ce mot n’est pas couramment employé pour jeune fille. En réfléchissant, une idée m’est venu en tête. Le mot talitha, en hébreu טליתא, ressemble étrangement au mot טַלִית, c’est à dire talit/talith. Au passage, ce qui confirme cette idée que nous sommes face à un récit très particulier des évangiles est que généralement les miracles opérés par le Messie le sont soit de sa propre initiative soit après que les individus ont demandé à être guéris. Ici, l’initiative et l’action viennent de cette femme. C’est la seule fois de l’évangile ou quelqu’un surprend le Messie et passe outre sa volonté pour se faire guérir de Dieu directement. Dis ainsi, cela discrédite totalement l’idée d’une omniscience du Messie pour ceux qui voient dans ses faits et gestes le prolongement de la volonté divine. Pour agir, le Messie doit comprendre l’intention du Créateur. Ici la femme a devancé toute intention. Ceci étant dit, rappelons que le talith est une pièce de tissu bordé de franges  selon la tradition rabbinique interprétant la prescription initiale de la Torah pour la prière. (D’où l’importance de la précision du bord dans deux récits). Autrement dit un vêtement. Le mot talith est en rapport avec l’action de couvrir (le corps). Nous voilà renvoyé au récit intermédiaire de cette femme qui touche le vêtement. Cette fois, plus de doute possible, nous sommes sur la bonne piste. Attachez vos ceintures, car le voyage va être long.

Une autre idée m’est venu alors en tête: et si tout simplement cette femme était la mère de la jeune fille. Ce qui me fait dire cela est que sa maladie implique qu’elle n’a pas pu avoir d’enfant pendant 12 ans. Cela voudrait dire que la naissance de la jeune fille et le début de la période d’impureté ont coïncidé.  Visiblement, cet épisode entrelacé semble cacher quelque chose d’essentiel. Pour être éclairé, tel Jaïre, qui signifie littéralement « il éclaire », nous allons à présent appliquer une autre méthodologie scripturaire que l’entrelacement: la préfiguration.

La préfiguration dont il est question ici a été exposée au cours de nombreux articles. Il s’agit de l’histoire de Joseph, paix sur lui, transposée aux venues messianiques. Grâce à l’épisode des mains entaillées (voir l’article du même nom), nous comprenions que la femme qui convoitait le prophète symbolisait un ordre occulte dont le ciment est la haine portée à l’égard des porteurs de la Révélation, et par extension de leurs disciples. Nul besoin de voir ici de la misogynie, puisque nous avons vu par ailleurs que les trois communautés principales des gens du Livre sont aussi symbolisées par des femmes. Les mains entaillées exposaient les pactes de sang que les adeptes avaient passés pour jurer qu’ils allaient vouer leurs vies à combattre leurs ennemis dans le secret. Si les partisans de la Révélation ne sont pas tenus par le secret et exposent le Livre et les enseignements qui y sont liés de manière ouverte, il n’en demeure pas moins qu’ils connaissent les persécutions potentielles et comprennent bien que la meilleure tactique de l’adversaire est de pervertir les écritures au plus proche de leur source de diffusion. Un élément majeur ayant des implications politiques immédiates (selon certaines interprétations) ne pouvait pas rester dans les écritures tel quel.

La femme qui convoite Joseph, paix sur lui, lui arrache le bord de son vêtement par derrière dans le Coran (ce n’est pas le cas dans la Bible). Au début de l’histoire, un objet apparait comme central, un manteau. Mais il ne s’agit pas de n’importe quel vêtement. Celui-ci lui a été offert par son père Jacob, paix sur lui. Dans la Bible et le Coran, le manteau est revenu taché de sang à son père, et n’est donc plus en sa possession. (Selon l’article wiki en lien ci-dessous, le mot araméen talit signifiait à l’origine manteau) Il lui reviendra au moment de la rédemption de ses frères. Concernant le talith, si une frange du bord est arraché, le talith n’est plus valide pour la prière. Cela nous renvoie à la femme à la perte de sang. A cause de sa maladie, elle ne peut plus effectuer les rites.

Qu 12.35 Puis, après qu’ils eurent vu les preuves (de son innocence), il leur sembla qu’ils devaient l’emprisonner pour un temps.

Ce verset fait penser que Joseph, paix sur lui, est emprisonné pour préserver l’honneur de cette femme malgré les preuves de son innocence. Le parallèle avec le récit de la Passion parait assez évident. L’Ordre n’est pas inquiété et n’a pas à rendre des comptes. L’entrée en gloire du Messie se fait à ses dépend. Et cela, l’Ordre le comprend bien et c’est une leçon pour lui. Cela ne l’empêche pas de poursuivre son but avec encore plus d’acharnement. En plaçant la femme qui arrache le bord du vêtement et se révèle par ce geste être adultère et celle qui retrouve sa pureté en touchant le bord en parallèle, nous comprenons que nous devons raisonner en miroir. Si d’un coté, nous avons l’Ordre et ses pactes secrets, en face nous avons une confrérie de la Révélation. Nous sommes guidés vers ce sens par le nombre 12 qui est le nombre de tribus. Nous nous tournons spontanément vers un groupe composé de 12 tribus qui a été impur pendant un temps donné et qui revient en grâce. Il s’agit, et nous le comprenons bien, des 12 tribus d’Ismaël, paix sur lui. Cette femme est la Ummah. Celui qui va porter la purification à ces 12 tribus n’est autre que le prophète Muhammad, paix sur lui.
En s’appuyant sur le 4ème évangile, tout gnostique qu’il puisse être, un mot sort du récit: l’attente du Consolateur. Sujet de débats interminables sur internet s’il en est. En hébreu, Nahum. Village se dit en hébreu Kaphar. Kaphar Nahum signifie donc: « le village du Consolateur ». En français, Capharnaum est le nom du village où l’action étudiée se situe ainsi qu’une grande part du reste. Jaïre est le chef de la synagogue du village. Cette guérison est donc synonyme d’une  reconnaissance étendue.  Pour l’anecdote, cette synagogue a été recouverte d’une construction plus récente et elle est connue pour avoir eu une particularité: elle était noire! Non seulement était-elle noire mais elle comportait une salle centrale en forme de carré. Il apparait clair que le monument visible actuellement, et qui est blanc, tranchant avec la pierre utilisée dans toutes les constructions aux alentours puisque en abondance, a été édifié autour des ruines d’un bâtiment cubique et noir. Mais tout cela n’est qu’une déduction et ne prouve rien du tout.

Ce qui serait absent du texte grec (qui n’est qu’une translittération) mais dont la présence est suggérée par la mention apparemment superflue « Je te le dis », pourrait être une interjection du type « Yā » ou bien encore « Yā ‘Ayyuhā! » en version araméenne.
En araméen/hébreu, nous aurions quelque chose comme

« Yā ‘Ayyuhā Talitha,
Qoumi
« .

C’est un petit peu spéculatif, convenons-en, mais intéressant.
Dans l’évangile de Marc, le Messie est tout simplement, à la manière dont il introduit le Psaume 22 traduit en araméen alors qu’il est placé sur la croix par « Eli, Eli, Lama sabachthani! » (alors que le Psaume est en hébreu: לָמָה עֲזַבְתָּנִי lama ‘azavtaani)  en train d’introduire un autre écrit de la Révélation traduit également en araméen.
Rappel: la fin du Psaume 22 annonce la venue d’un peuple après la succession des générations qui proclament l’évangile.

Ps 22.31 La postérité lui vouera un culte; on parlera du Seigneur aux âges à venir (lidor).
32 Ils viendront et proclameront Sa justice: ils diront au peuple à naître ce qu’Il a fait.

(il m’a semblé que l’ajout des majuscules aide à la compréhension)

En hébreu, le verbe kafar signifie couvrir. Il a donné le nom de Kippour, pour le Yowm Kippour, le jour où les péchés sont couverts (par la Miséricorde).  Kaphar Nahum signifie en réalité quelque chose comme: Le consolateur couvert. Le lieu où se déroule la plupart des épisodes évangéliques contient en lui-même l’annonce principale portée par le Messie: à savoir qu’il annonce le Prophète à venir.

Qu 61 : 6 – Et quand Jésus fils de Marie dit: « Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera « Ahmad« . Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent: « C’est là une magie manifeste ».

Même en escamotant cela du texte, les auteurs des synoptiques, bien conscients de la trahison de ceux qui vont s’emparer du pouvoir sur les croyants, sont parvenus à glisser cette information tout de même. A vrai dire, ils n’ont eu qu’à accepter le signe de cette coïncidence à l’inverse de ceux qui ont dénié.
Muzzammil généralement traduit pas « l’enveloppé » peut aussi se traduire par « Celui qui est/le couvert«  dans le sens de chargé (de la responsabilité de la prière) (zml s’utilise pour décrire l’action de charger les animaux). Le Muzzammil serait celui qui se couvre/charge d’un talith pour effectuer sa prière. A notre époque, si l’on ne porte pas le tissu mentionné et décrit dans la Torah, il convient néanmoins de porter un tissu spécifiquement pour le moment de la prière. La tête est à couvrir en priorité. Il doit être préservé des outrages de la vie profane. Ce commandement est porté par des versets qui font parti des tous premiers mots de la révélation coranique:

Sourate 73, Al muzzammil
(3ème sourate révélée)

Yā ‘Ayyuhā Al-Muzzammilu
Ô toi, l’enveloppé [dans tes vêtements]!

Qoumi Al-Layla ‘Illā Qalīlāan
Lève-toi [pour prier], toute la nuit, excepté une petite partie;

Immédiatement suivie par:
Sourate 74, Al Muddaththir
(4ème révélée) (دثار signifie manteau)

Yā ‘Ayyuhā Al-Muddaththiru
Ô, toi (Muhammad) ! Le revêtu d’un manteau !
Qoum Fa’andhir
Lève-toi et avertis.

 

Ephphatha

Initialement l’article se terminait donc sur ces deux introductions de sourates mecquoises. Plutôt que d’en créer un nouveau, je trouve préférable de traiter de la question d’une autre mention en araméen présente dans l’Évangile. Ephphatha est généralement traduit par « ouvre-toi! ». Je serais plus enclin à utiliser le terme « délie-toi. En effet, si effectivement le mot provient de la racine פָתַח fatah,  qui signifie  majoritairement ouvrir,  ouvrir convient mieux pour la bouche. On lui préférera d’avantage son sens de détacher/délier/délivrer dans ce cas précis. Dans le contexte de la fin des temps qui nous préoccupe et de la volonté du Créateur pour les jours que nous traversons, et en lien avec le sens de Qoum qui évoque le relèvement des morts au Jour de la Résurrection, nous serions tenté de penser que la présence remarquable de l’ordre en araméen Ephphatha signifierait l’ordre de délivrance du Jour de la Délivrance. Cette explication tient la route. Cependant, je voudrais attirer votre attention sur la connexion entre l’Évangile et le livre de Daniel, paix sur lui. Nous avions vu l’intérêt d’analyser ce texte selon le vocabulaire araméen (voir sources). Le terme Fatah est utilisé deux fois dans le Livre. En les découvrant, j’ai jugé utile de les citer car elles semblent fort à propos.

Daniel 6 : 10 Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes (Fethach) dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.

Le livre de Daniel est divisé en 3 parties. La première est rédigée essentiellement en araméen mais elle rapporte des récits autour du prophète à la troisième personne, suggérant un rédacteur contemporain au prophète. Le chapitre 7 est quant à lui à la première personne, également en araméen, donc logiquement de la main même du prophète. Les paragraphes suivants sont rédigés en hébreu et sont considérés bien plus tardif même si il sont également rédigés à la première personne.
En conséquence, lorsque le rédacteur mentionne la direction de la prière, il ne fait qu’une déduction. Cela ne constitue pas une preuve. Le nombre de prière par contre, à ce moment là ne faisait pas l’objet de polémiques. Il ne l’a jamais été d’ailleurs dans le contexte de la Torah.

Et le fameux chapitre 7 de Daniel, paix sur lui. Nous avions traité de ce sujet dans un article dont le titre tombe fort à propos :
https://www.stephanpain.com/2023/02/24/relever-le-peuple/

Daniel 7 : 10 Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence.

Les juges s’assirent, et les livres furent ouverts (פתיחו).

פתיחו avec une vocalisation alternative peut se dire Fatiha.
L’impératif en arabe est: افْتَحْ (iftah) – « ouvre! »

 

Sources

Fille de Jaïre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fille_de_Ja%C3%AFre
טליתא קומי
https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%98%D7%9C%D7%99%D7%AA%D7%90_%D7%A7%D7%95%D7%9E%D7%99
כפר
https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%9B%D7%A4%D7%A8
Tallit is an Aramaic word from the root T-L-L (ט־ל־ל) meaning cover. Tallit literally means « cloak » or « sheet »,
https://en.wikipedia.org/wiki/Tallit
Talal: strong 2926
https://biblehub.com/hebrew/2926.htm
Fatah: Strong 6605
https://biblehub.com/hebrew/6605.htm
Fatah araméen dans le livre de Daniel
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-pethach-6606.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Talit
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nahum
https://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_de_Capharna%C3%BCm

https://www.le-coran.com/coran-francais-sourate-73-0.html
https://emcitv.com/bible/marc-5.html
https://emcitv.com/bible/matthieu-9.html
https://emcitv.com/bible/luc-8-42-LSG-strong.html#42

Af-attah: même toi
https://www.sefaria.org/sheets/33180?lang=bi
אַף-אַתָּה, תָּפֵר יִרְאָה