La quête du râle

Râle: Bruit rauque produit par la respiration quand elle est embarrassée, particulièrement chez les agonisants.

Voici un nouvel article basé sur le tableau élaboré par la préfiguration de l’histoire de Joseph, paix sur lui. Nous allons nous intéresser à l’un des éléments qui résiste depuis le tout début: la coupe du roi. Cette résistance s’explique par le fait que la compréhension nécessite un travail étendu préalable. Nous allons donc faire référence à divers articles. Le premier est: https://www.stephanpain.com/2024/12/20/jour-du-jugement/

La quête du Graal est un sujet très populaire sous une forme infinie de supports. Le mot hébreu pour coupe est Gebiy’a. Une recherche sur internet pourra vous confirmer que la lettre G  qui apparait au centre du fameux logo est aussi l’initiale du Grand Architecte, la Gnose et du Graal parmi les plus emblématiques. Il y a évidemment le premier niveau matérialiste qui associe le Graal à un objet à posséder afin d’acquérir du pouvoir ou de l’immortalité. Mais le niveau plus évolué est celui d’un secret jalousement gardé depuis des millénaires. Gageons que ceux qui aspirent à cette vision se considèrent plus élevés spirituellement que la masse. Le Graal serait la Gnose, connaissance, du Grand Architecte, c’est à dire la compréhension du monde.

Comme dit dans un précédent article, il est clair que la prise en compte de l’histoire de Joseph, paix sur lui, comme préfiguration de la venue du Messie n’est pas une nouveauté. A la différence que cette interprétation ne s’est partagée qu’entre érudits. Cependant certains indices nous le montrent du coté rabbinique, notamment pour la seconde guerre judéo-romaine de +132. Du coté évangélique, la coupe apparait également lors de l’épisode de Gethsémané. Or, la référence à la Passion comme coupe, alors que les apôtres dormaient, n’a eu aucun témoin pour la rapporter. Cet élément est donc purement déductif de la part des évangélistes. Même si cet élément a toujours été considéré comme métaphorique, nous comprenons bien que la coupe supposément utilisée lors de la Cène, n’a rien à voir avec cette coupe-ci. Ce qui indique que si les évangélistes ont utilisé le récit de joseph, paix sur lui, comme préfiguration, ils ont bien distingué les deux éléments et fait de la coupe déposée dans le sac de selle de Benjamin, d’avantage une coupe symbolique.

Pour commencer, citons deux passages de Genèse:

44.5 N’est ce pas dans cette coupe que boit mon maître et ne lui sert elle pas pour la divination? C’est une mauvaise action que la vôtre! »

44.15 Joseph leur dit « Quelle action venez vous de commettre! Ne savez vous pas qu’un homme tel que moi devine les mystères? »

וְהוּא, נַחֵשׁ יְנַחֵשׁ בּוֹ :
On peut traduire littéralement par « Et il susurra un susurrement avec (la coupe) ». Ce qui est traduit généralement par le fait de faire de la divination est le verbe formé à partir de la racine nḥs. A partir de cette racine, nous avons le mot nahas qui est le serpent tentateur (en arabe, la racine naḥsin signifie malheur). Le serpent qui murmure (weswes) à l’oreille des hommes. Comme nḥs signifie également murmurer, j’ai choisi de traduire ce sémitisme de répétition de racine par cette expression imagée.
הֲלוֹא יְדַעְתֶּם, כִּי-נַחֵשׁ יְנַחֵשׁ אִישׁ אֲשֶׁר כָּמֹנִי
Que l’on peut traduire de la même manière: « Saviez-vous que susurre un susurrement un homme comme moi ». Une lecture distraite pourrait laisser à penser que le prophète, paix sur lui, suggère à ses frères qu’il pratique la divination. Il y a une subtilité car ce n’est pas le cas. Il dit qu’un homme tel que lui, un vizir à la cour du roi, ferait une chose pareille, mais pas lui. Nous pouvons lui reprocher de ne pas finir sa phrase, mais il ne ment pas. Cet élément est crucial pour la suite. Il est tout à fait possible que cette fausse interprétation soit la source d’origine qui a  servi à légitimer la fonction des Ourim ainsi que nous l’avions vu dans: https://www.stephanpain.com/2024/11/17/dans-nos-obscurites/  chez les gens de la Torah. Nous avions abordé ce sujet également chez les chrétiens: https://www.stephanpain.com/2024/12/16/transfiguration/

12 L’intendant fouilla, commençant par le plus âgé, finissant par le plus jeune. La coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin.

Le mot pour sac est אַמְתַּחַת, amtaḥat. En contexte biblique, le mot est utilisé pour décrire un sac de voyage.

Qu 12.70. Puis, quand il leur eut fourni leurs provisions, il mit la coupe dans le sac de son frère.

Le mot pour sac est ici رَحْلِ. Il peut être traduit par selle, sac de selle,  bagage, voire la monture elle-même( le chameau). Dans la Bible et le Coran, il est donc question d’un élément de sellerie. Ce n’est pas un détail anodin. En effet, dans l’analyse de la sourate Sad, nous avions vu que le Créateur, s’adressant à Salomon, paix sur lui,  lui annonce que sa selle est son trône. Il n’est donc pas un roi de palais mais un roi de mouvement.
https://www.stephanpain.com/2018/01/26/hijaboun-habibi/
Lorsque l’on transfert ce geste préfiguré par Joseph, paix sur lui, cela devient le Créateur qui place la coupe du roi sur le trône du Messie à sa seconde Venue. Mais attention, il ne s’agit pas du symbole d’un pouvoir. Loin de là. Dans le Coran, coupe est siqāyata. Cela signifie littéralement, « qui porte/donne l’eau ». De sa racine, nous avons un verbe que nous retrouvons en bonne place un peu plus tôt dans le récit:

Qu 12.41. Ô mes deux compagnons de prison!

L’un de vous donnera (fayasqī) du vin à boire à son maître;

Nous avons vu juste au-dessus que la coupe appartenait au roi d’Égypte et que Joseph, paix sur lui, ne s’en sert pas. Cette coupe n’est donc pas divine. Pour s’en convaincre, revenons sur un article autour de la Pâque:  https://www.stephanpain.com/2023/05/18/pessah-seni/
Il s’agissait de comprendre que le rite initial en Egypte consistait en la consommation de l’agneau et le badigeonnage des linteaux avec son sang. Transposé au rite eucharistique, nous comprenions qu’il consistait en l’aspersion du vin et non sa consommation. Le rite aurait donc été modifié ultérieurement. Dans cet article: https://www.stephanpain.com/2023/02/15/les-vignerons-infideles/, nous avons vu que les vignerons sont accusés d’être des ivrognes au travers d’Esaie 28.

Lorsque le Messie, tel un voleur entouré des deux larrons, s’empare du pain et du vin pour les sortir de la sphère polythéiste et les apporter à ses apôtres, il ne prend pas la coupe. C’est donc des mains des injustes que Dieu s’empare de la coupe pour la placer sur le trône du Messie afin de le garder auprès de Lui. Ensuite, elle disparait du récit. 

76. [Joseph] commença par les sacs des autres avant celui de son frère; puis il la fit sortir du sac de son frère.
Ainsi suggérâmes-Nous cet artifice à Joseph.
Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la justice (din) du roi, à moins qu’Allah ne l’eût voulu.
Nous élevons en rang qui Nous voulons.
Et au-dessus de tout  détenteur de savoir (il y a le) Savant.

La coupe et la religion (din) du roi : Si la coupe est liée à une pratique rituelle du roi, elle pourrait représenter une forme de pouvoir usurpé, détourné à des fins d’idolâtrie ou de contrôle spirituel. Ce lien avec le pharaon (symbole du pouvoir oppressif et de l’opposition à Dieu) fait écho à l’idée que cette coupe appartient aux injustes et qu’elle est utilisée dans des pratiques qui s’opposent à la guidance divine.
Un élu discret : Contrairement à Joseph, Benjamin n’apparaît pas comme un protagoniste actif dans le récit. Cependant, son rôle dans cette scène suggère qu’il incarne un élu divin. Dans une perspective prophétique, Benjamin pourrait représenter le Messie à sa seconde Venue, lorsqu’il est élevé par Dieu sans avoir besoin d’agir directement, en contraste avec la première venue plus active et publique.
Un savoir réservé : Ce passage semble indiquer que l’interprétation de cet événement demande une connaissance profonde des Écritures, mais celle-ci est publiquement accessible.

En 2020, j’émettais une théorie sur la coupe avec la même méthodologie que les évangélistes, c’est à dire en rapprochant la coupe avec un supplice rituel. Dans https://www.stephanpain.com/2020/01/23/les-mains-entaillees/ la coupe était le traumatisme dissociatif. Le rang obtenu serait alors la pseudo élévation spirituelle de la personne dissociée. La connaissance d’une autre réalité, l’accès à des portes interdites, est subordonnée à cet état. La notion de mouvement évoqué par le trône, renvoie à un mouvement de l’esprit qui pourrait se définir comme l’imagination, une imagination débordante (les voyages astrals).  C’est un supplice, qui pour le coup est clairement rituel, et qui est l’équivalent psychologique de la souffrance physique engendré par la crucifixion.  On peut également considérer que la coupe n’est pas un supplice mais d’avantage un rite plus commun et diffusé.  Voici une proposition alternative. La coupe ne serait pas l’objet d’une quête mais d’avantage la quête en elle-même, ce serait le fait de se placer dans le sillage de ceux qui ont précédé dans la quête des mystères. Il ne s’agit pas de se concentrer sur un rite ou une épreuve en particulier. Il s’agirait plutôt d’un ensemble d’éléments en commun avec un groupe identifié. Selon ce que je comprend de ce verset, la coupe serait l’initiation. Ainsi le Messie, préfiguré par Benjamin, serait initié par une confrérie se définissant dans une démarche de recherche de connaissance. Certains objets peuvent être offerts pour marquer cette appartenance, mais il est inutile de focaliser dessus puisqu’ils peuvent varier suivant les traditions des uns et des autres. Le trône itinérant du Messie en tant qu’initié serait alors son esprit dans sa quête continue. Voilà pourquoi  Dieu réaffirme qu’il élève en rang/degré qui il veut et non par la cooptation prônée par ces groupes et la progression ultérieure par la participation à différents rites. Et que la connaissance convoitée n’a aucune valeur sans la foi. Cela ne signifie pas qu’il faille la délaisser, mais elle doit être subordonnée et non dominer. Mes études m’ont mené à être initié par une confrérie. L’un des marqueurs d’appartenance, comme une sorte de récompense, était l’équerre, objet qu’il était possible de porter en toutes circonstances. (Le G est la troisième lettre des plus anciens alphabets, elle eut primitivement la forme de l’équerre: Γ Gamma.) J’ai pu acquérir des compétences en méthodologie d’analyse. Cela me sert à présent pour étudier les écritures. Mais cette étude est encadrée par la soumission à l’Unicité et non par la rébellion. En quelque sorte il y a la bonne et la mauvaise rébellion.
En conclusion de cette analyse, nous voilà avec deux options pour ce qui est la coupe de la seconde Venue. L’une est un rite d’initiation extrême qui conditionne la vie entière d’un individu mais demeure passive, tandis que l’autre est un rite plus populaire mais qui nécessite une participation active (dans une certaine mesure puisque le traumatisme est aussi recherché). Nous nous retrouvons, comme d’habitude lorsque l’on traite les questions d’initiation et de niveaux, en face d’une problématique de castes différenciées. Concernant le Messie, il parait logique d’envisager  la solution extrême. C’est la conclusion de l’article de janvier 2020 avant que le supplice sanitaire début réellement. Aujourd’hui, en 2025, il s’agit plus de spéculer sur la nature de ce qui pourrait arriver au peuple du corps du Roi et qui pourrait les rendre impuissants à agir dans le contexte d’un transhumanisme triomphant. Il s’agirait d’un traumatisme induit à une toute nouvelle génération en bas-age. Cela pourrait être déjà passé, lié à l’état psychologique des enfants de la génération actuelle. Mais cela pourrait être quelque chose à venir bien plus complexe à appréhender de notre point de vue. Il y aurait un rapport avec l’amnésie traumatique, donc en lien avec les données spirituelles initiales de chacun qui seraient modifiées artificiellement. Le traumatisme basé sur la sexualité s’avère être le plus puissant d’entre tous.

Qu 12.41 Ô mes deux compagnons de prison!

quant à l’autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête.

Les oiseaux, les vrais croyants, délaissent la coupe de l’initiation pour s’abreuver aux enseignements du crucifié. Mais plutôt qu’une énumération de préceptes, il s’agit d’avantage de transmettre aux générations futures une méthodologie d’analyse des écritures afin de mettre leur foi en perspective avec les événements du monde et de remporter la victoire de l’épreuve collective. Comprenons que si l’imagination peut être destructrice, elle peut aussi être une formidable outil d’émancipation de l’emprise de ceux qui asservissent ce monde.

Théorie païenne

Origines égyptiennes

Tentons de comprendre l’origine de cette altération. Je vais proposer une solution qui sera révisable tant le sujet est complexe.
Tout commence en Égypte durant l’ancien empire. Il s’agit du rite funéraire. 4 personnages sont représentés dans la tombe pour assister le défunt dans son dernier voyage. Il s’agit de 4 frères. Ils ont la tête d’un homme, celle d’un babouin, celle d’un chacal et enfin celle d’un faucon. Nous allons nous intéresser spécifiquement à ce dernier. Remarquons que ce frère faucon est donc le plus proche de son père, qui lui aussi est représenté sous forme de faucon. Son nom est Qebehsenuef (qbḥ-snw.f) ainsi qu’il apparait dans la photo ci-jointe. F(I9) est un possessif. Snw (T22*3), senou signifie frères au pluriel. Qebeh (W15) est représenté par une aiguière (sorte de vase allongé) de libation. Ainsi le nom signifierait « Celui qui verse des libations au nom/à ses frères ». Dans la mesure où le personnage est aux cotés de ses frères pour le compte du défunt, il est légitime de supposer qu’il agit au nom de ses frères et non qu’il effectue une libation sur ses frères. Dans la mesure où il est le seul à mentionner ses frères dans son nom, on peut supposer alors que c’est l’acte de libation qui est central et que les frères effectuent des taches secondaires. Si une aiguière n’est pas une coupe, mais un vase allongé, elle rentre dans la définition d’un objet qui sert à verser l’eau comme le décrit le Coran. De toute façon, le hiéroglyphe décrit une action générique, il ne définit pas l’objet utilisé par le personnage. (je n’ai pas trouvé de représentation de Qebehsenuef en train d’effectuer le rite mortuaire)  Les 4 personnages sont représentés alignés (en petites statuettes) ou bien en position cardinale dans la tombe (dans les 4 directions), le frère faucon étant généralement vers l’ouest ou le sud-ouest selon les époques (ouest au nouvel empire qui est la période qui nous préoccupe).
Résumons-nous, nous avons un personnage accompagné de ses 3 frères, qui semble être le personnage le plus important puisqu’il fait des libations dans un rite mortuaire  et qu’il ressemble le plus à son père, la divinité faucon. Il est associé à la direction cardinale ouest au nouvel empire, soit le couchant.
Rappel:  אֲחַשְׁוֵרוֹשׁ (Aʾhašveroš) Akh signifie frère: https://www.stephanpain.com/2023/04/06/cinq-gens-du-doigt/

Exil à Babylone

Nous revenons invariablement à ce fameux prophète du début d’exil. Le livre de 48 chapitres s’ouvre sur la  vision du trône divin porté par 4 créatures célestes. Il n’y a pas 4 créatures différentes mais des créatures ayant 4 faces: un homme, un lion, un bœuf et un aigle. Chaque face est tournée vers un point cardinal, et de fait elles n’ont pas besoin de se tourner pour se diriger.
Si le chacal et le babouin ont laissé la place au  lion et au bœuf, constatons que l’homme et l’oiseau de proie sont toujours présents. Le principe de cardinalité nous interpelle. Et si nous resituons le contexte, c’est à dire le début de l’exil alors voici ce que nous pouvons en déduire. Le Temple vient d’être détruit et la Terre vient d’être souillée par une armée étrangère. Pour la première fois, les fils d’Israël ont perdu tout repère. Nous pouvons considérer que l’evenement est semblable à la mort d’un être vivant. Ce que fait ce prétendu prophète c’est offrir à l’élite de Juda une porte de sortie à cette tragédie. Il faut faire entrer le Temple et la terre dans l’éternité. Aussi il convient de réaliser une sorte de rite mortuaire. L’homme choisit alors de se retourner vers la tradition égyptienne pour répondre à sa problématique complexe. Lui aussi adopte la méthode de la préfiguration. Mais par la tradition étrangère, ce qui change tout. Les 4 frères protecteurs préfigurent donc les 4 créatures célestes. Il est tout à fait envisageable qu’il ait bien eu une vision de ces créatures. Tout est dans l’interprétation. Il a fait le choix d’interpréter cette vision dans le cadre de la religion antique égyptienne. Ainsi était la volonté de Dieu. Il fallait que quelqu’un commette cette abomination scripturaire. C’était écrit ainsi. La libation du frère faucon se serait transformée en un fleuve jaillissant du Temple. Il serait ainsi purifié, de même que la terre. Ce spectacle est décrit  chapitre 47 du livre à la suite de la  longue description de la reconstruction du Temple. Ces deux éléments, le Tétramorphe et le fleuve jaillissant du Temple reconstruit sont les deux éléments notables de ce livre.   Il est tout à fait légitime de se demander si cette reconstruction est terrestre ou céleste, préfigurant la fin des temps. Nous avions vu récemment que la vallée des ossements du chapitre 37 qui décrit le retour en vie d’Israël était interprétée comme une description du jour du Jugement.

L’eau vive et l’apocalypse

Tournons-nous vers la théologie johannique. Dans l’évangile, nous avons vu que le thème de l’eau vive venait se substituer au feu de l’Esprit. A présent, nous connaissons l’origine de cette eau. Elle provient de l’objet qui sert à verser l’eau de la divinité à tête de faucon de l’antique religion égyptienne par l’intermédiaire du pseudo-prophète exilique. Le cadre de rédaction est le même: après la destruction du Temple. Cette fois, c’est le Messie qui devient le Temple. Cette théologie va prendre toute sa dimension bien des années plus tard, lorsqu’il a fallu composer avec l’existence de 4  évangiles parfois incompatibles entre eux sur certains points. On en a fait un tout cohérent et le lien avec le tétramorphe fut un point de doctrine créé pour légitimer le principe. C’est ainsi que le quatrième évangéliste, associé à la tête d’aigle de la créature céleste, devenait l’aigle. La prise en compte du livre de l’apocalypse dans le corpus et son attribution au même auteur venait conforter la doctrine. En effet, ce livre s’inscrit dans la doctrine puisqu’il décrit également une vision du tétramorphe. Ainsi le corpus johannique intègre en son sein, à la fois le principe  de l’eau vive qui jaillit du Temple dans l’évangile, et le tétramorphe dans son apocalypse dont le chapitre finale, sémitiquement numéroté 22, s’achève sur le fleuve d’eau qui sort du trône, établissant la connexion sans équivoque.
L’oiseau de proie se montre au grand jour. La coupe est l’arme du crime.

Il n’y a qu’un seul Dieu et un seul  Evangile.

Paix.

Notes

https://biblehub.com/hebrew/5174.htm
https://corpus.quran.com/qurandictionary.jsp?q=nHs
رحل :
https://en.wiktionary.org/wiki/%D8%B1%D8%AD%D9%84
https://www.coran-en-ligne.com/Sourate-012-Yusuf-Joseph-francais.html
https://www.stephanpain.com/2020/01/23/les-mains-entaillees/
https://www.stephanpain.com/2017/01/31/les-30-deniers/

https://www.jewishencyclopedia.com/articles/12984-sacrifice
https://fr.wikipedia.org/wiki/Libation

https://www.fm-mag.fr/article/societe/des-cathares-au-saint-graal-1374
https://en.wikipedia.org/wiki/Four_sons_of_Horus#
https://en.wikipedia.org/wiki/Living_creatures_(Bible)
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe