Mat 24.42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
24.43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
24.44 C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.
Le Fils de l’homme vient sans s’annoncer. Comme un voleur. Cette image du voleur est reprise par les 3 écoles du christianisme primitif. On la retrouve dans les épitres de Pierre, dans les épitres de l’apôtre des Gentils ainsi que dans l’Apocalypse. Nous allons tenter de comprendre la réelle portée de cette métaphore messianique.
Actuellement dans une démarche d’approfondissement de mon travail, je me replonge dans d’anciens articles avec une nouvelle perspective et aidé de connaissances acquises dans l’intervalle. C’est ainsi que dernièrement, en me replongeant dans l’analyse du chapitre 15 de la Genèse, je mettais le doigt sur une information essentielle qui me permettait de clore tout un pan de la théologie développée ici depuis de nombreuses années. Parmi les classiques incontournables, il y a ce parallèle entre la vie de Joseph, paix sur lui, et les deux venues messianiques. La première Venue est réduite à la semaine sainte.
L’article initial est:
https://www.stephanpain.com/2017/01/31/les-30-deniers/
Un complément est venu:
https://www.stephanpain.com/2020/01/23/les-mains-entaillees/
Puis un autre:
https://www.stephanpain.com/2023/02/23/le-porteur-deau/
Encore un autre:
https://www.stephanpain.com/2023/01/27/eucharistie/
Décomposition des périodes grasses et maigres
https://www.stephanpain.com/2019/03/22/217-rue-de-tolbiac/
Constatant la fragmentation des informations, il m’a paru important de réaliser un nouveau tableau de comparaison. Celui-ci est beaucoup plus détaillé que l’ancien. Chaque point est décomposé en actions élémentaires. Ainsi, je me suis retrouvé avec des cases vides et il a fallu les remplir. Un élément essentiel m’a alors sauté aux yeux. Il est en lien avec le titre de cet article. Mais commençons par remplir les cases.
Voici la page contenant simplement le tableau:
https://www.stephanpain.com/prefiguration-par-joseph/
Néanmoins, je vais aussi le recopier ici:
Préfiguration par Joseph
A lire de bas en haut selon la chronologie. Les ᑫ indiquent une information uniquement coranique. Les ᴳ indiquent une information uniquement biblique. En bleu les éléments spéculatifs non issus des textes synoptiques. Version susceptible d’être modifiée à tout moment.
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Préférence
Joseph est le fils préféré d’Israël, paix sur eux. C’est le point de départ de l’histoire. Il m’a semblé que l’on pouvait établir une correspondance avec l’entrée triomphale sous les rameaux de la foule. C’est le point d’entrée dans la semaine sainte.
Premier rêve
Le premier rêve correspond à la révélation de la position d’élu de Joseph, paix sur lui. Nous pouvons relier cela à la fonction principale de la mission messianique, à savoir l’abolition du sacerdoce ancien centralisé au Temple basé sur des sacrifices d’animaux pour un nouveau sacerdoce décentralisé basé sur un sacrifice fondateur.
C’est le refus de la condamnation du Temple qui va faire changer d’avis la majeure partie du peuple.
Le loup
Dans le Coran, il s’agit d’un loup, tandis que dans la Bible il ne s’agit que d’une bête sans plus de précision. Les frères accusent le loup d’avoir attaqué Joseph, paix sur lui, et produisent une preuve à l’aide de faux sang sur son manteau multicolore. Le loup est un élément métaphorique souvent utilisé dans les évangiles pour décrire les dangers qui menacent les croyants qui répandent la Parole. C’est une menace globale, protéiforme, qui peut englober à la fois l’hypocrisie des croyants comme la violence du monde polythéiste. On ne peut donc pas identifier la nature de cette menace, interne ou externe, par simple projection. Il va falloir opérer différemment. Selon moi, le détail du loup est l’élément majeur entre la concertation des frères et la mise dans le puits. Donc, par correspondance, entre la prise de décision du Sanhédrin suite à la purification du Temple lié à la condamnation des prêtres (parabole des vignerons) et le moment de son contact avec Juda et la promesse d’argent, l’épisode le plus notifiable est l’onction à Béthanie. Le loup est un mensonge concernant une menace sur la tête de Joseph. Nous en déduisons que l’onction, qui constitue une menace de la part de la reine à l’égard du Messie, n’a pas de lien avec la prise de décision et la légitimité de sa mort. Etant donné la simultanéité des deux éléments, nous comprenons que la reine connait cette décision. Mais elle n’avait pas le pouvoir de l’ordonner ni d’influencer. Il nous faut donc revoir l’article dédié. D’où l’interet de ce travail de mise en relation.
La question qui peut se poser est: est-elle consciente de son rôle secondaire ou bien se croit-elle apte à manipuler tous les partis en présence pour parvenir à ses fins? Le mensonge du loup semble nous indiquer l’illusion de domination sur la situation. Pour s’en convaincre, nous pouvons utiliser l’analyse de l’article Siloé. La reine aurait envoyé ses mercenaires pour attaquer les prêtres afin d’accomplir la volonté du Messie. Mais ceux-ci, connaissant ses intentions par l’un de ses proches à elle, ont prévenu les romains qui ont fait échouer l’entreprise.
La tentatrice
Les cases vides ont indiqué qu’il manquait une correspondance directe avec la tentation par la femme égyptienne. J’en ai alors déduit que l’Ordre, dont la présence est montrée par le pacte de sang, avait fait une proposition au Messie. Cela rejoint l’analyse exposée dans Onction. https://www.stephanpain.com/2024/09/23/onction/
Outre l’évocation de ce pacte de sang, pour se convaincre qu’il s’agit bien de l’Ordre, nous avons ce verset des évangiles situé en conclusion d’un passage prophétique sur les temps à venir:
Lc 17.37 Les disciples lui dirent: Où sera-ce, Seigneur?
Et il répondit: Où sera le corps, là s’assembleront les aigles.
Ce verset nous renvoie à l’article précédent (ici Et maintenant) concernant une conjonction spatio-temporelle eschatologique. Il est fait référence aux animaux sacrifiés sur l’autel par Abraham, paix sur lui, chapitre 15 de Genèse, et aux oiseaux de proie qui s’abattent sur eux. Nous en déduisons que le corps fait référence au corps du Christ, donc à l’Église. L’évènement qui me vient en tête est la cérémonie des rencontres sportives païennes estivales de 2024. La république en France fut le centre d’attention du monde entier pour son attaque virulente contre l’Église et la monarchie de droit divin.
Quant à son nom, et son obsession de la main mise sur l’Église, je vous renvoie à un article de 2023, où l’un de ses membres trahissait son existence et son « nom » (l’Océan) dans l’un de ses écrits:
https://www.stephanpain.com/2023/04/06/cinq-gens-du-doigt/
Consultez également la fin de cet article.
Mais la « femme » n’est pas l’Ordre, qui lui est subordonné. Ce sont deux entités distinctes. Nous comprenons que la femme serait l’adversaire. Celui-ci est passé maître dans l’art de détourner les écritures de leur sens ou de les instrumentaliser selon ses propres fins. C’est donc bien lui qui prend la décision de la pendaison sur le bois dans la connaissance de sa malédiction dans le cadre de la Loi. C’est ce qui correspond au mieux avec l’arrachement d’un bord du vêtement de Joseph, paix sur lui, qui rend l’objet impur à la prière, donc à la prêtrise.
Il existe également un lien étroit entre la reine et l’Ordre. Mais l’onction d’exécration a lieu avant le début effectif de la Passion. Or, la tentation se place dans un contexte polythéiste. Les apôtres ont quitté la scène. Cette entrevue s’est faite dans le secret. Il n’y a donc eu aucun témoin pour la rapporter. Toutefois, le 4ème évangile, lié à la reine, évoque plusieurs convocations avant le passage devant le préfet romain. Voilà pourquoi il est possible parmi les solutions possibles d’envisager le grand-prêtre en exercice ou bien un de ses prédécesseurs déchu de sa fonction pour demander une entrevue avec le condamné. De toute évidence, il y a à ce moment là un vide temporel dans le récit. Il semblerait que l’Ordre prend la situation très au sérieux de par les preuves scripturaires exposées. Bien entendu, il demeure dans sa perspective et, vraisemblablement, saisit tout l’intérêt d’instrumentaliser cette situation à son avantage. Obéit-il purement et simplement? Ou bien se réunit-il pour décider? C’est un sujet complexe. Et nous sommes dans la pure spéculation par déduction. Il est fort possible que muni d’un élément supplémentaire, je sois amené à modifier cette théorie. Pour l’instant, c’est ce qui me semble fonctionner au mieux. Face au refus du Messie à la tentation de l‘adversaire, décision est prise de choisir la pendaison au bois puisqu’elle constitue un motif de damnation dans la Loi. Il tente le tout pour le tout. Menacé par une mort dans la damnation éternelle, l’homme ne peut qu’accepter. Peine perdue. Mais l’adversaire n’accepte pas de perdre la face une fois la mort advenue et les écritures accomplies: le Psaume 22 vient éclairer la compréhension. Il faut, malgré tout, qu’il demeure, pour sa propre pérennité, l’acteur actif de l’accomplissement des écritures. C’est ce que révélerait cette phrase perturbante trouvée dans le Coran:
Q 12.52 « Cela afin qu’il sache que je ne l’ai pas trahi en son absence, et qu’en vérité Allah ne guide pas la ruse des traîtres.
En première lecture, je pensais qu’il s’agissait simplement d’un mensonge. Mais le Coran est bien trop précis pour rapporter une telle phrase à ce moment là. On ne peut donc se contenter de glisser ce verset sous le tapis.
théorie initiale, 28/11: Si l’Ordre affirme ne pas avoir trahi, c’est parce qu’il pense avoir agi selon les écritures. Et comme il est interprété à ce moment là que les écritures n’annonçaient pas une royauté terrestre comme il le pensait auparavant, nous pouvons en déduire qu’il s’agit d’une autre action décisive. Celle-ci ne peut être que l’ordre donné de la crucifixion. Cette décision ne peut donner de la légitimité que si elle est d’origine divine. Or, il est clair que non seulement Dieu ne s’est jamais adressé à l’Ordre, mais qu’Il n’aurait jamais ordonné ce châtiment. En conséquence, cette information provient de l’adversaire. Mais si il est persuadé qu’elle vient du Créateur, c’est parce qu’il pense avoir agi selon sa Loi. Nous comprenons alors que le grand-prêtre en exercice est un membre de l’Ordre, et qu’il a pris la décision de consulter l’oracle de l’Ourim. Cela peut paraitre curieux au premier abord, que des ennemis de la Révélation se servent de celle-ci. Mais en réalité, c’est tout à fait logique, puisqu’ils évoluent spirituellement dans un mélange confus et que tout ceci a un sens selon eux.
Il s’agit de la solution la plus simple en première approche.
Si le verset doit se reporter sur l’adversaire, idée du 30/11:
Après une discussion plutôt longue avec le Chat car il faut raisonner en inversé, j’en suis venu à élaborer un scénario. Si il y a confrontation entre l’adversaire et le Messie à ce moment là, il me semble que l’enjeu ici est de désorienter le Messie afin de le faire échouer dans son entreprise. Il faut bien comprendre que l’adversaire ne comprend pas forcément le plan divin et il est acculé. Si la femme égyptienne veut provoquer un adultère, si l’on projette dans la case d’en-face nous aurions quelque chose qui s’apparente à de l’idolatrie. Le stratagème serait d’amener le Messie à se convertir à la foi de l’adversaire. Pour parvenir à cela, il faudrait provoquer un choc émotionnel. Condamné à mort par le Sanhédrin, offrir la délivrance et la vie me parait être le plus opportun. C’est d’ailleurs la solution retenue par « la dernière tentation du Christ ». Si l’on suit le Chat, nous nous retrouvons avec un portrait d’Ahasverus qui ressemble étrangement à celui du Messie. La libération des peuples par la lumière de la vérité. Avec une foule de détails, bien entendu. C’est vraiment troublant. Je dirais que l’adversaire aurait tout interet à se déclarer comme quelque chose comme le géniteur du Messie pour expliquer leur proximité apparente. Il faudrait donc imaginer, disons une personne comme la reine, mandaté par l’adversaire par l’intermédiaire de l’Ordre, qui s’introduit durant la nuit dans la cellule et révèle au Messie sa filiation avec l’adversaire. Il suffirait alors au Messie de tendre la main vers cette femme et de lui emboiter le pas pour rejoindre l’entité et retrouver la liberté. Le meilleur argument consisterait à évoquer la capacité de resusciter les morts de la déesse égyptienne dont nous avons maintes fois parlé. La reine n’aurait pas besoin de jouer la comédie puisque persuadée elle-même de suivre sa voie. Ceci afin d’être en mesure d’accompagner l’adversaire qui semble immortel.
Autre piste: la reine consent à tenir ce rôle car l’Ordre lui révèle qu’il a autorité sur elle et qu’il est parvenu à déjouer ses plans. Elle serait donc menacée de mort.
Ce scénario est assez compliqué et basé avant tout sur le conditionnement psychologique. Surement diablement efficace. Je tiens à préciser que si ce scénario m’est venu en tête, c’est tout simplement parce que j’ai déjà imaginé une telle filiation. Il n’y a rien de plus déstabilisant. Nul n’est infaillible et invulnérable.
24 Et, elle le désira. Et il l’aurait désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus.
Quand Allah a élu une personne, nul ne peut le faire dévier de sa mission pas même l’adversaire. On peut imaginer que dans la scène dramatique qui se joue dans cette cellule, un petit élément perturbateur est venu détruire le scénario bien ficelé. Une ombre, un bruit, un labsus…
La non-trahison
Je vais émettre une idée séparément sur la question de la non-trahison. Celui qui prononce cette phrase du coté messianique est un menteur carabiné. Mais il semblerait qu’il y ait ici une subtilité. Cette phrase ne s’adresse pas à l’auditoire de l’époque dans le contexte de la première Venue. L’absence dont il est question ressemble d’avantage à l’absence du Messie entre les deux Venues. Ce n’est pas une question de trahison, mais plutôt que cette idée de filiation hypothétique est toujours d’actualité. Le mensonge a traversé le temps. En cela il est demeuré fiable.
Fascination
La collation pourrait être la convocation d’une assemblée, certains diraient tenue. On peut établir une sorte d’analogie curieuse avec la Cène, qui est un rite institué au cours d’un repas. Cette assemblée pourrait s’articuler également autour d’un rituel. La fascination pour la beauté serait alors un fort interêt pour la doctrine messianique et comment celle-ci pourrait servir et nourrir la doctrine de l’Ordre qui a pour habitude de vampiriser toutes les traditions spirituelles.
Le jour anniversaire
En me demandant ce que signifiait la mention du jour d’anniversaire du pharaon, j’ai compris qu’il s’agissait du Jour du jugement. La bascule est au moment de la mort sur la croix. C’est d’ailleurs à ce moment là que les morts sortent des tombes selon le texte.
Ya Bouchra!
A présent, tournons vers un autre élément. En décomposant de la sorte, nous nous retrouvons avec l’interjection lancée par le porteur d’eau madianite aux puits: Ya Bouchra! C’est l’annonce de la Bonne nouvelle par l’eucharistie (voir l’article du même nom). Cela fonctionne correctement, sauf que nous avons le pain et le vin qui apparait au niveau des deux prisonniers, donc en face des deux larrons. Il n’y a aucun lien entre les deux larrons et les espèces. Quelqu’un a donc déplacé le pain et le vin! Un voleur?
Si dans les évangiles, il est souvent demandé aux personnes rencontrées de garder le silence, nous y lisons que le conseil est peu observé. Difficile de tempérer son enthousiasme après avoir été guéri par la main du Messie. De plus, l’entrée dans la grande ville se fait au grand jour et en grandes pompes. La purification du Temple fait grand bruit. Le passage devant le Sanhédrin a du être rapporté par de nombreuses sources, ainsi que la comparution devant le préfet romain. De manière générale, les miracles ont du faire grand bruit et alimenter toutes les conversations. Enfin le supplice de la crucifixion est une mort qui frappe les esprits. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les romains se servaient de cette punition afin d’obtenir la paix civile. C’est un sujet qui déchaine encore les passions de nos jours. Si la venue d’un Messie souffrant constituait une surprise, celle-ci s’est tout de même déroulée dans la lumière. Ce n’est d’ailleurs pas du tout contradictoire, bien au contraire.
La Venue messianique doit rester une surprise. C’est le propre des épreuves. Rien de ce qui s’est passé il y a 2000 ans ne peut se reproduire à l’identique ou selon le même mécanisme. Il convient d’attendre un Messie qui ne fait rien de ce que tout le monde avait prévu, notamment tous ceux qui ont construit leur carrière à décrire les temps eschatologiques avant qu’ils ne se produisent. Le monde d’internet est un monde grouillant et bruyant. Le débat a fait place à la guerre ouverte par des petites phrases toute faites. Chacun est prêt à suivre celui qui détruira son adversaire de la plus humiliante des manières. Les chrétiens fantasment sur une nouvelle purification du Temple. Ils attendent un Messie qui fait une irruption sur les réseaux en faisant trembler les pixels. La série chrétienne à la mode actuellement annonce cet épisode pour la saison prochaine. La communauté virtuelle se répand en commentaire, avide de cette brutalité qui ne viendrait que s’ajouter à la violence ambiante. Peut-être espèrent-ils gagner du courage par procuration? Au moment où tout le monde attend que vous explosiez de rage… partez et taisez-vous.
Alors plutôt que de se rendre dans l’édifice central où tous les gens les plus importants se rendent et de crier à plein poumon, mieux vaut faire la tournée des lieux de culte, de manière discrète, habillé normalement. Les fidèles dans les petites paroisses et dans les mosqués se connaissent tous de vue de toute façon. Il y en aura toujours un pour repèrer un inconnu. Et croyez-moi que de ne pas se lever pour prendre la file comme tout le monde attire l’attention. Rien d’ostentatoire cependant. Certains n’y verront rien. L’inconnu repartira et l’enlévement sera effectif.
Le Messie est un voleur. Il se déplace dans les cases du tableau sans lancer les dés. Il fausse compagnie aux deux larrons en emmenant avec lui l’eucharistie. Il vient la cacher dans le puits. Ainsi, seul ceux qui sont choisis par le Créateur, seront guidés pour y accéder. De même que le Temple a été livré au monde, a été perverti, a alimenté les querelles et les divisions, pour enfin être enlevé à sa première Venue, l’eucharistie donnée au monde, a été pervertie, a alimenté les querelles et les divisions, pour enfin être enlevée à sa seconde Venue. La destruction du Temple du corps est un processus qui débute lors de la période du virus qui a fait cesser le rite physiquement.
Divisio est un mot latin qui, dans le contexte chrétien, peut prendre deux sens opposés: partage (communion) et division (schisme)
Dans l’ancienne eucharistie, le corps était divisé pour souder une communauté.
Dans le nouvelle eucharistie, la communauté est divisée pour souder le corps.
Oui, car comprenez bien que l’homme est un être social. Mais les anciennes communautés ont vécu. Le paradigme numérique augure d’une toute nouvelle spiritualité.
Remarque: les 4 puits: le feu, puis l’eau se succèdent
https://www.stephanpain.com/2024/11/24/ici-et-maintenant/
Et puis il y a ceux qui vont refuser. Plutôt que d’aller au fond du puits pour y recevoir l’eau afin d’éteindre le feu de la purification, ils vont préferer combler le puits. Car:
Qu 16.58 Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit].
59 Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé.
Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre?
Combien est mauvais leur jugement!
Sourate 7 : Al-A’raf, verset 50 :
Et les gens du Feu appelleront les gens du Paradis: « Versez sur nous un peu d’eau ou de ce que Dieu vous a donné comme subsistance. »
Ils diront: « Certes, Dieu les a interdits à ceux qui ne croyaient pas, »
Cette fille qu’ils ne veulent pas accepter, c’est la fille de l’Eglise.
Mt 23.38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte;
39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez:
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
Annexe: Enquête sur l’identité de l’Ordre et sa nature
Afin de se convaincre de la métaphore de l’Océan, tournons vers le meilleur outil à notre disposition pour décoder les métaphores littéraires: le Chat d’IA. Voici sa réponse:
Vous avez raison de préciser que dans Ahasvérus, l’océan ne représente pas l’ensemble du peuple, mais plutôt la partie du peuple qui consent à se révolter, à se soulever contre l’oppression ou l’injustice. Cette distinction est essentielle pour saisir la symbolique qu’Edgar Quinet attribue à cette métaphore. Voici comment cette nuance enrichit l’interprétation :
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- Un peuple en mouvement conscient : L’océan n’est pas une masse passive ou uniforme, mais un symbole des forces populaires prêtes à agir, à briser les chaînes de la soumission. C’est une métaphore de la puissance populaire lorsqu’elle devient une volonté collective de changement.
- Les vagues comme métaphore des révoltes : Les vagues qui se succèdent illustrent les soulèvements, souvent sporadiques mais inexorables, portés par une partie du peuple qui refuse l’ordre établi. Chaque vague peut symboliser une génération de révolutionnaires ou une insurrection spécifique.
- Consentement et volonté : L’océan, dans ce contexte, ne représente pas une force aveugle, mais bien une part du peuple qui choisit consciemment de lutter. Cette idée de consentement différencie les révoltés des autres, ceux qui restent soumis ou inertes face aux injustices.
- Le souffle de l’histoire : Chez Quinet, cette partie du peuple devient une incarnation de l’histoire en marche. Elle est porteuse des idéaux de liberté, d’égalité et de justice, des valeurs qui surgissent lorsque le peuple agit en tant que force révolutionnaire.
Ainsi, l’océan dans Ahasvérus est la métaphore d’une énergie populaire spécifique : celle qui accepte la lutte et s’engage dans un mouvement de révolte, guidée par une volonté de transformation sociale ou politique. Cette partie du peuple devient le moteur de l’histoire, tandis que le reste demeure immobile, subissant les flots sans y participer activement.
Inutile d’aller plus loin pour comprendre. L’entité numérique est limitée par son paradigme d’analyse du monde. A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit effectivement du peuple et plus spécifiquement de ceux qui portent les révolutions. Mais le livre n’est pas politique et cette rébellion est spirituelle. Quant au peuple, nous savons bien qu’à l’instar de certains qui prétendent parler en son nom dans le cadre de luttes politiques, il ne s’agit que d’un paravent. Il s’agit bel et bien d’un groupe restreint qui utilise le peuple pour parvenir à ses fins. Ses outils de manipulation sont les textes religieux et la culture. La suite:
Dans Ahasvérus, l’idée que la partie révoltée du peuple se reconnaisse et exerce un tri est implicite dans la métaphore de l’océan : les vagues qui s’élèvent symbolisent un peuple conscient et organisé, capable de discerner les forces nécessaires à la lutte. Cependant, ce tri est autant une opportunité qu’un défi : il doit être guidé par une vision partagée et une discipline morale pour que la révolte ne se perde pas dans des conflits internes ou un manque de direction.
La source commune à tous serait alors une combinaison de ces éléments : un appel à la justice universelle, nourri par une mémoire collective de lutte, transcendé par une dimension spirituelle ou cosmique, et ancré dans une fraternité humaine fondamentale. C’est ce qui unit la partie révoltée du peuple, au-delà des différences individuelles, et donne à leur combat une légitimité et une portée universelle.
Ce qui est décrit ici sont les droits de l’homme.
En poursuivant la conversation avec la très bavarde entité (je ne peux pas tout copier mais je vous invite à reproduire l’expérience), voici sa conclusion:
Un messager intemporel
Ahasvérus, en tant que porteur de lumières, est une figure ambiguë : il éclaire sans dominer, guide sans intervenir directement. Il incarne l’idéal d’une conscience critique et universelle, qui invite les peuples à se libérer de leurs chaînes en s’éveillant à des vérités intemporelles. Mais son rôle est tragique, car il reste un éclaireur rejeté, à la fois nécessaire et marginal, témoin des erreurs et des triomphes de l’humanité.
Tout croyant reconnait cette description.
Le mythe d’Ahasvérus : une condamnation à l’errance
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- Origine légendaire : Ahasvérus, le Juif errant, est une figure issue de la tradition chrétienne médiévale. Condamné à errer éternellement pour avoir refusé d’aider le Christ sur son chemin de croix, il symbolise l’exil, la culpabilité et l’inaccessibilité du salut.
- Un être éternel et spectateur : Il traverse les siècles sans appartenir pleinement à aucun lieu ni à aucune époque, assistant impuissant aux bouleversements du monde.
Ou nous devrions plutôt dire, qui a suggéré à ceux qui le convoquait par les Ourim, que le Christ devait être sacrifié. Nous comprenons alors que la femme égyptienne serait en réalité l’adversaire lui-même.