vendredi 18 octobre 2024

David et Goliath

Initialement, il était prévu que ce texte prolonge le précédent. Mais je préfère le laisser ainsi et développer l’épineuse question de l’éternel conflit ici. Si j’utilise l’expression éternel conflit, c’est tout simplement qu’aidé du titre, chacun comprendra ce dont il est question. Sauf que, et c’est là la subtilité, si le titre a du sens, et qu’il parle à tous les croyants dans l’Unicité et au delà, il se peut que la majorité commette une erreur quand il s’agit d’identifier les deux protagonistes. Si l’on se place du point de vue de ce que l’on appelle communément civilisation judéo-chrétienne, dans une certaine limite entendons-nous bien, David est l’état d’Israël perdu au milieu du monde arabe Goliath. Bibliquement, cela fait sens. D’un autre point de vue, et même si l’expression n’est pas forcément naturelle dans la bouche d’un musulman, elle existe tout de même puisque si je l’expose ainsi c’est à la suite d’une conversation où mon interlocuteur musulman s’en est servi pour argumenter son propos, cela décrit un petit peuple dépossédé de sa terre par un état colonialiste qui serait l’extension du monde occidental tout puissant écrasant le monde de son emprise. En prenant du recul, nous constatons une chose évidente: Goliath est divisé. En effet, l’état d’Israël n’est pas ce petit peuple isolé, impuissant et victime. De même, et on l’a bien vu avec les convois humanitaires, la minuscule bande de Gaza bénéficie d’une protection logistique et solidaire inversement proportionnelle à sa taille. Où est donc David, paix sur lui?

L’exploitation sans fin du drame vécu par les descendants de Juda durant le dernier conflit mondial est indécente. Pourtant cela marche encore grâce au sentiment de culpabilité entretenu depuis des décennies parfois au forceps. On nous ressort invariablement le bruit des bottes et les heures sombres. Le souci ici, c’est que nous sommes arrivés à un point, en France tout particulièrement, où ce sont les partis étiquetés de gauche qui vont être pointés du doigt pour être les dignes successeurs du moustachu. Tandis que les partis de l’autre coté de l’échiquier politique sont majoritairement considérés comme pro-israéliens. Hier ont eu lieu les élections européennes qui ont vu une victoire cinglante du parti prétendument nationaliste. Si effectivement la question migratoire a été un facteur clef, étroitement liée à la sécurité, il est clair que l’éternel conflit a rebattu les cartes des alliances. Bon nombre d’électeurs ont abandonnés les insoumis pour leur prise de position ambigu à l’égard du _amas en tant que fer de lance de « l’axe de la résistance » (à l’impérialisme, il me semble). Tant que la violence prônée restait dans le cadre d’une pseudo lutte des classes elle était tolérée. Là non. Le qualificatif terroriste, si il est un élément de propagande, a tout de même une réalité factuelle. Et cette réalité a sauté aux yeux de tout le monde. Le placage de la lutte des classes/contre l’impérialisme ne fonctionne pas. C’est la fois de trop. Les insoumis ont franchi une limite et ils mettront énormément de temps à s’en remettre.

De l’autre coté, c’est toujours le même refrain. Les palestiniens sont sur leur terre. Personne ne doit leur voler. Certes. Alors généralement, c’est à ce moment là de la discussion que le ton de mon interlocuteur musulman commence à monter. Mon frère, c’est une injustice! Certes. Le débat est biaisé. Les gens se complaisent à ignorer l’histoire. Ils n’acceptent de remonter dans le temps pas plus loin que les années 2000. De toute façon, il suffit de faire commencer l’histoire au moment où son camp subit une injustice. C’est aussi simple que cela. A ce compte là, nous pouvons donc argumenter sans fin. En tous les cas, constatons que la volonté de création d’un état palestinien est post-guerre. Cette terre fut sous mandat britannique pendant quelques décennies. Avant ce fut l’empire ottoman. Une grille de lecture simpliste ferait dire abusivement à certains que l’empire ottoman se revendiquait musulman et donc que les populations locales y étaient donc « chez elles ». Lorsque l’on observe les tensions entre turc et arabes, et l’histoire de la conquête de la Mecque par les tribus arabes contre les turcs dans l’entre-deux guerres, nous comprenons qu’il y ait peu de chances que les populations de terre sainte aient ressenti pleinement leur souveraineté. Voilé par une prétendue solidarité musulmane des camps turcs et arabes les tensions et les luttes de pouvoir peuvent alimenter le narratif pro-palestinien. Mais tout cela vole en éclat une fois à l’intérieur. Si le conflit perdure depuis si longtemps, c’est tout simplement parce qu’il révèle les profondes scissions politiques mais aussi théologiques entre peuples musulmans. Si là dessus vient se greffer les musulmans en diaspora européenne, totalement étrangers au conflit mais qui voit là une opportunité d’exploiter une souffrance victimaire afin d’avancer leur propre agenda politique, nous comprenons que la situation devient inextricable. La position adoptée par certains pays, apparemment neutre et qui pourraient faire valoir un point de vue extérieur, qui consiste à appuyer médiatiquement leur soutien à l’état palestinien, n’est en réalité qu’un vulgaire calcul politique, afin de s’acheter la paix sociale sur leur marché intérieur. La paix ne s’achète pas par la pression diplomatique mais par un réel débat. Et pour débattre, il faudrait que tout ce petit monde accepte réellement de mettre les mains dans le cambouis. Si personne ne veut faire le boulot, et j’accuse bien entendu en premier ici les théologiens, sans exception, rien ne se fera. A présent que le décor socio-politique est planté, nous allons enfin entrer dans le vif du sujet. Mon domaine de prédilection est la théologie. C’est sur ce terrain que cela se fera. Le reste n’est que pis-aller.

Parmi les enseignements liés à Adam, paix sur lui, il en est un qui va servir notre cause. Une des raisons pour laquelle l’humain a un statut spirituel supérieur aux anges, est qu’il lui a été enseigné le nom de toutes choses. Pour qu’une chose existe méta-physiquement en ce bas-monde, il est nécessaire que l’homme lui donne un nom. Tant qu’un animal n’a pas été observé, répertorié et nommé, il n’existe pas. Ceci est valable avec les lois scientifiques, les découvertes, les pratiques sportives etc etc… De même les noms prophétiques dans les écritures  servent toujours le propos. Les noms de lieux sont liés aux événements. Le nom Israël ne fait pas exception. Nous comprenons alors immédiatement l’enjeu majeur de fournir l’étymologie correcte de ce mot théologiquement parlant. Une recherche rapide confirme le problème: le sens du mot est variable. Si Israël est véritablement le nom de la terre, et c’est un point qui pose question, il est clair que de son sens biblique découle sa fonction, sa place dans la Révélation et son histoire passée et à venir. Plutôt que d’énumérer toutes les hypothèses, je vais aller droit à la solution qui me semble être la bonne. Il suffit de se référer à la sourate al-Isra. Comme exposé antérieurement, le récit Isra propre à l’Islam illuministe est faux. Ce récit se rattache à ce fameux premier verset de la sourate. Le sens du mot Isra est simplement le sens premier de ce mot, à savoir déplacement. Accolé au mot El, qui désigne le Créateur, nous pouvons donc décrire un mouvement de déplacement selon la volonté divine. Dans le contexte d’une terre aux contours délimités, nous comprenons qu’il s’agit de décrire un peuple déplacé en et hors de cette terre. Ce peuple n’agit pas en sa propre volonté. Si il est expulsé par le Créateur en utilisant un peuple tierce, son retour est aussi conditionné par la volonté divine. Il ne peut donc être forcé. Les rabbins ont parfois tendance à argumenter sur le mérite d’entrer en Terre promise. La fameuse Alyah. Si le raisonnement peut être juste à l’échelle individuel, il est beaucoup plus ténu à l’échelle de tout le peuple. Ce n’est certainement le mérite du peuple d’Israël dans sa cohésion qui conditionne le mouvement. C’est beaucoup plus vaste que cela. C’est une dynamique impulsée par l’humanité entière. Les gens de la Torah ne sont en réalité que les témoins physiques de l’avancée du plan divin. Toute la subtilité pour ce peuple est d’arriver à maintenir un équilibre entre action coordonnée humaine et décrets divins. Les extrémistes campent chacun sur leurs positions. Certains rabbins expliquent que le véritable peuple d’Israël est dirigé par des gens qui lui sont hostiles. Cela fait sens, dans la mesure où l’un des actes fondateurs de cette nation a été le veau d’or qui est une rébellion fomentée par une poignée infiltrée et influente. Par symétrie, nous comprenons aisément que le peuple palestinien est instrumentalisé par une entité qui lui est étrangère spirituellement.

La transition est toute faite sur le deuxième nom qui nous préoccupe, à savoir Palestine. Les rabbins sont justes lorsqu’il s’agit de décrire la réalité méta-physique derrière ce nom. Le P n’existe ni en arabe ni en hébreu biblique. Il s’agit bien de la Philistie et des Philistins. Goliath est un philistin. Généralement, c’est à ce moment là que votre interlocuteur musulman se défaussera en invoquant la carte joker « falsification de la Torah ». Argument irrecevable. Nous retrouvons notamment des traces de l’existence des Philistins dans l’archéologie égyptienne. Même falsifiée, il est impossible de ne pas placer les Philistins comme ennemis des gens de la Torah. Si bien que, par une logique implacable, il est impossible de se réclamer musulman, donc suiveur de toutes les écritures donc de la Torah, et philistin. « Nous sommes tous des palestiniens » est un slogan qui appartient au camp de ceux qui se revendiquent dans la lutte matérialiste des classes et non des gens du Livre. En clair, coraniquement parlant, les gens du Taghout.

L’argument suivant consiste à dire qu’ils n’ont pas choisi ce nom et qu’ils en ont hérité. Irrecevable. La Jordanie a été créée en 1946. Le mot est lié à la rivière Jourdain et ne décrit aucune réalité géo-politique antérieure. On peut débattre de la légitimité de ce nom, mais dans la mesure où il s’agit d’un royaume musulman et que ce mot est neutre coraniquement/bibliquement parlant, il semble convenir. Si la volonté d’établir une terre musulmane à l’ouest du Jourdain est portée par des justes alors ceux-ci ne peuvent en aucun cas avoir porté leur choix sur le mot Palestine. Ce mot a été choisi par les romains pour renommer la terre lorsqu’ils ont expulsés les juifs au deuxième siècle. Donc des polythéistes. Choisir ce nom c’est s’inscrire dans l’héritage de gens appartenant au Taghout. Il apparait clair que le temps aurait pu voir ce nom changé par un nom plus correct islamiquement parlant. Il aurait fallu pour cela qu’il soit porté par des théologiens qui s’appliquent à accomplir la volonté divine. Tout ce que révèle cette volonté farouche d’inscrire ce mot dans la tête du monde entier est qu’elle est mu par la haine du peuple d’Israël. N’est-ce pas le Coran lui-même qui enseigne que la haine d’un peuple n’amène pas les croyants à être injustes? Le moteur de la foi n’est pas la haine, la rancune, la vengeance éternelle.

Ni pardon, ni oubli est une doctrine du malin

Peut-on suivre Allah et son adversaire? La question est sérieuse. Si la foi comporte une part d’irrationnelle, il n’en demeure pas moins que nous avons été muni d’une intelligence et qu’il convient de la mettre à profit. Aussi,  à la suite de la lecture de ce texte, vous serez convaincu de la pertinence de rejoindre le camp de David, paix sur lui, et à délaisser Goliath.

Comprenez bien qu’il n’y aura jamais de pays nommé Palestine. Cela ne signifie pas pour autant l’expulsion des terres des populations musulmanes. C’est une injustice aux yeux du Créateur. Et tout injustice doit être réparée. Lorsque Israël s’établit en Terre promise, la population était sous l’administration des Juges. Ils appliquaient la Loi de la Torah. La royauté est une demande des Justes. Qu’importe la nature de l’autorité politique, si la justice est rendue pour les croyants, dans le cadre du Livre. Des tribunaux islamiques existent au Royaume-uni. On peut très bien mettre en place leur équivalent en Terre sainte. Il  y aurait alors les tribunaux classiques pour gérer la majorité des cas et des tribunaux religieux pour trancher sur certaines questions, comme par exemple, le divorce ou l’héritage.

Le chapitre 15 de Genèse décrit une cohabitation des différentes branches des descendants d’Abraham, paix sur lui. Pour ceux qui sont restés 400 ans en exil, est donné l’espace à proximité du Jourdain, tandis que le territoire musulman s’étend du Nil à l’Euphrate. Voir l’article du même nom.

Genèse 15:10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l’un vis-à-vis de l’autre; mais il ne partagea point les oiseaux. 11 Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa.

A présent, nous allons faire un brin de complotisme. Vous savez comme j’en suis friand. Combattre l’adversaire est mon passe-temps favori. C’est lui le comploteur en chef. Le complotisme est donc une affaire de croyant. Une affaire sérieuse, qui ne souffre pas la paresse, sous peine d’humiliation, et d’égarement sans fin. Comprendra qui pourra. Comprenez bien, et je le répète assez souvent, l’une des équipes d’en face est obsédée par le symbolisme. Elle se trahit toujours ainsi. Dans un de mes articles, je rappelais cette fameuse une du journal quotidien français à propos de l’épisode des Champs-Élysées des Gilets jaunes. Nous y voyons le chef de l’état, le regard dur dominant la célèbre avenue. Beaucoup, naïvement, ont cru voir là une dénonciation. Que nenni. Ce journal expose la réalité, mais ne la déplore pas, bien au contraire. Subtilement, ils font valoir que les couleurs utilisées ne font pas référence au parti du moustachu, mais au constructivisme russe. Ce courant culturel a été vivement combattu par le pouvoir communiste. Le combat culturel est la clef de l’emprise de tout mouvement totalitaire. Le noir, le rouge et le blanc, certainement liés à une interprétation ésotériques dont nous ne nous préoccuperons pas maintenant, forment la base colorimétrique du symbolisme du parti dont on ne peut plus dire le nom. Or, le vert, si il symbolise les mouvements écologistes, est souvent associé à l’Islam. Comprenez-vous où je veux en venir? Certains vont s’esclaffer. Certes. Néanmoins, êtes-vous bien sur que le procès de Nuremberg a mis un terme à un mouvement ésotérique aussi puissant? Considérez la temporalité. C’est au moment où les exécutants disparaissent que surgissent de nouvelles entités. D’un coté un drapeau qui arbore une étoile étrangère à la Torah et de l’autre un drapeau qui reprend les couleurs du fameux parti agrémenté du vert (vernis) islamique. Les deux faces d’une même pièce frappée par les injustes.

Que celui qui a des yeux, regarde.

Paix sur les âmes de bonne volonté.

Mise à jour 19h.

Vers 18h, alors que j’étais en plein milieu de ma récitation, la sourate Abraham, paix sur lui, j’ai entendu un bruit de chute à environ 2 mètres de moi. (En relisant cette sourate en français dans la nuit du 12 afin de resituer cet incident, je réagis violemment au moment du verset 14.28)

Ne vois-tu point ceux qui troquent les bienfaits d’Allah contre l’ingratitude et établissent leur peuple dans la demeure de la perdition.

Des piaillements, puis le calme est revenu. Une fois ma lecture achevée, je me dirigeais vers la porte extérieure en ayant oublié. Je tombais nez à nez avec un poussin d’un gabarit qui m’était inconnu. Il semblerait que ce soit un petit aigle qui est tombé de la charpente. Le nid était à la  verticale de mon routeur 4G. Comme le parquet juste au dessus est absent, mes appareils recevaient de la fiente. J’étais loin de me douter de l’espèce.

Mise à jour mardi 11

J’ai placé le poussin à l’étage dans une baignoire pour ne pas qu’il s’enfuie. Il a crié une partie de la nuit mais ses parents l’ont délaissé. Ce matin, j’ai monté l’échelle et j’ai trouvé le nid en haut du mur. J’ai pris le petit et je l’ai placé à côté des autres. Sans grand espoir car à ce moment il ne bougeait quasiment plus. Un voisin spécialiste est passé et est monté pour ramasser le corps. Je suis en contact avec un autre pour surveiller mais cela se passe normalement pour les autres. Il est fort possible qu’un rat soit monté là-haut.

 

Renseignements pris, l’oiseau était un faucon crécerelle. C’est l’animal qui était vénéré en Égypte antique et qui était l’une des représentations de la divinité _orus. L’oiseau originel emblème depuis plus de 3 millénaires de l’ordre des oiseaux de proie.

A noter que pour arborer leur militantisme, certains choisissent de s’épingler une pastèque pour faire référence au drapeau. En politique, la pastèque illustre le vernis écologiste sur le communisme. En matière de religion, la pastèque fait immédiatement penser à un vernis islamique sur un cœur tourné vers l’adversaire. Au passage, j’attire votre attention sur un symbole majeur: ce que l’on appelle communément le soleil noir et que l’on retrouve au centre de la pièce principale d’un château à Wewelsburg. Des cérémonies y étaient menées. Sur la page wiki il est dit que l’appellation soleil noir est postérieure. Le symbole serait d’avantage vert foncé. Et en effet, je vous invite à observer ce dallage sur le net. On pourrait répondre que le rouge est la couleur de la Passion. A cela, je réponds: non. Il n’y a pas de couleur de la Passion. La couleur du fruit de l’arbre de la connaissance est le jaune. C’est à cette couleur que ce sont ralliés tous les prophètes.

M.a.j. 22 juin:

Il est actuellement un peu plus de 20h. Je viens de remettre deux petits faucons en haut du mur. Ils ont grandi et ont perdu leur duvet, mais ils sont toujours incapables de voler. J’en ai récupéré un en bas et l’autre sur une poutre de l’étage. Visiblement ils sont tombés en même temps. Peut-être se sont-ils bagarrés ensembles? Le boum de la chute a eu lieu sur les derniers mots d’une vidéo qui est sortie il y a deux jours. Candace Owens concluait son intervention à propos de l’affaire qui fait trembler le palais de l’Élysée par: « Your gut is God given. » « Votre instinct est Dieu donné. »