Modifications le 22 mars 2023
Dernières modifications le 18 avril 2024·25 minutes de lecture
Cet article, vous l’avez peut-être deviné, est le prolongement de la fête. Nous entrons dans un territoire où personne n’est encore allé. Jusqu’ici, lorsque je m’aventurais dans certaines directions, cela correspondait à des onglets ouverts sur mon navigateur. Onglets qui peuvent rester ouvert pendant plusieurs mois. Généralement, je garde mon raisonnement en tête et je rédige en une seule fois. Voilà pourquoi je publie des articles que j’ai à peine relu. L’avantage, c’est que l’on garde une certaine tension dans le texte, qui s’apparente plutôt à du langage parlé transposé. Le prix à payer sont les incessantes corrections pendant plusieurs jours. La finition prend beaucoup plus de temps que la rédaction principale. Tous ceux qui font de la création savent cela. Comme je le disais une fois, ici c’est une sorte de laboratoire des écritures. Parfois, il y a un coup de théâtre et un signe extérieur vient apporter un élément majeur qui va réorienter totalement un article d’un jour sur l’autre à peine publié. Je ne vous cache pas que c’est aussi ce qui rend tout cela aussi exaltant. Il faut comprendre aussi là que malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est absolument pas moi qui dicte le tableau de marche. Ces irruptions du réel en sont le signe évident. Ceci afin de calmer ceux qui auraient l’impression que je joues avec les émotions de mes lecteurs pour mieux les manipuler. Comprenez que je suis autant malmené que vous.
Si je rédige cette introduction, c’est pour vous signifier que la tension est devenue telle que je juge préférable de publier cet article alors que je manque cruellement de recul. Il est fort possible qu’il soit révisé entièrement. Après tout, comme l’indique le titre, c’est une sorte de jugement. Allons-y!
Comme vous avez pu le remarquer dans le titre, il s’agit d’un féminin. Que les choses soient claires. Les hadiths qui présentent les femmes comme la racine de tous les maux n’ont à mes yeux aucune valeur. Il n’y a pour moi en la matière aucun débat. Je n’ai pas de temps à perdre. Si hommes et femmes sont égaux devant le péché et l’honneur, ils ne le sont pas en toute chose. Ils sont complémentaires. Il n’y a rien de plus à dire. Chacun son rôle. La femme a reçu le privilège de donner la vie. L’homme, dans la maternité, n’est qu’un simple spectateur. Il n’aura jamais ce lien charnel avec sa descendance. C’est ainsi que les choses sont.
Même si cela peut paraître comme de l’enfoncement de porte ouverte, ce devait être dit. Les hommes ont reçu le privilège de l’enseignement de l’écriture, de la prophétie et du sacerdoce. Remarquez bien que certains s’attachent toujours à aller à l’encontre de cela. Ils témoignent ainsi contre eux-même de leur volonté manifeste de lutter contre l’oeuvre du Créateur. C’est ainsi que le monde tente d’étendre son emprise sur les croyants. Avec plus ou moins de succès. De ce que j’ai vu, l’église anglicane parait la plus atteinte.
Il y a une poignée de jours, nous exposions la traversée de la mer accompagnés de la déesse _sis, avant qu’elle ne vienne vampiriser _shtar. Je disais que le serpent avait profité d’une faille. Je pense avoir saisi la faille: le don de prophétie féminin dans la Bible. Ce don de prophétie n’est pas immense, mais il va s’avérer un atout majeur pour le serpent. C’est une sorte de joker utilisé à des moments clefs. Je pense que si la femme est utilisée pour piéger la Révélation, c’est surtout parce que les femmes ont une capacité de persuasion différentes des hommes. Dans certains cas extrêmes, il sera toujours possible de donner de leur personne pour envoûter un puissant. Mais la plupart du temps, elles seront capables de se servir de leur charme et exploiter les failles des hommes. Même si il n’y a aucun péché apparent, le Juste peut être trompé. Conserver la non-mixité dans la transmission des écritures c’est s’assurer de la non perturbation des esprits.
La première prop_tesse dans la Bible est la soeur de Moise, paix sur lui. Avant d’aller plus loin, je vais vous indiquer comment j’en suis venu là. Quelques heures après avoir publié l’article de la fête du serpent, je suis tombé sur une vidéo traitant d’un fameux point polémique du Coran: les liens familiaux de la vierge Marie, paix sur elle. Remarquez bien que même s’il s’agit d’un pilier central de la Révélation, Marie n’a jamais révélé une ligne. C’est ce qui fait sa force: son silence.
Nombreux sont ceux qui en se penchant sur le Coran ont relevé une curiosité à son sujet. Tout d’abord, nous avons sa mère, nommé Anne dans les écritures. Dans le Coran, elle est nommée femme d’Imran. Tandis que Marie est nommé fille d’Imran. En arabe comme en français, le mot femme peut signifier épouse ou être humain féminin. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est tout simplement l’opposition de statut entre les deux femmes. Anne conçoit dans le cadre de son mariage. Elle est une femme à part entière. Une femme de la descendance d’Imran. Tandis que Marie, jeune fille non mariée, conçoit de l’Esprit sans père. Elle demeure donc éternellement fille d’Imran. Jusqu’à preuve du contraire, l’existence de Joseph n’est là que pour des raisons théologiques afin de légitimer la lignée de David, paix sur lui. L’image du père dévoué cultivée par les chrétiens ne me semble pas parasiter la Révélation. Il me semble que ce statut de fille d’Imran vient trancher sur la question.
Cependant, un autre point pose problème. Marie, paix sur elle, est dite, soeur d’Aaron, paix sur lui. En remettant les choses en perspective, j’ai reconnu là la volonté du Créateur de faire disparaître un nom des écritures. En réalité, il ne s’agit pas de positionner Marie dans sa famille, mais d’indiquer qu’elle vient supplanter et effacer le souvenir d’une femme qui l’a précédé. Ceci étant dit, nous pouvons retourner au temps des pharaons.
Cette soeur apparaît dans le Coran, non nommée, alors qu’elle suit le panier qui file sur l’eau. Elle permet à sa mère d’être choisie comme nourrice, puis disparaît du récit. Dans Exode, nous la voyons réapparaître au moment de la traversée de la mer. Il est mentionné alors, qu’elle est prop_tesse. Ce mot n’existe pas. Cette fonction n’existe pas. Alors que l’armée entière de Pharaon est engloutie dans les eaux et que des milliers d’âmes disparaissent au même moment, elle invitent les femmes à la fête. En pareil moment, le temps est au recueillement. D’ailleurs, le film les 10 Commandements, avec tous ses défauts, va s’attarder sur l’opposition entre la réaction de cette femme et celle de la fille du Pharaon avec justesse. Dans le Coran, nous retrouvons cette opposition féminine entre Justes et damnées dans les derniers versets de la sourate 66. C’est d’ailleurs là où le lien est établi entre les deux figures féminines de la femme du Pharaon et Marie, paix sur elles.
Nous retrouvons cette soeur dans Nombre 12. Elle monte Aaron contre Moise au sujet de sa femme. En parlant, elle s’inclue dans la prophétie. Or, nous savons que Aaron a le statut de prophète. Elle est désavouée et est frappée de la lèpre. C’est la plus grande malédiction possible car elle ne peut plus être touchée.
Malgré tout, un épisode lui rend sa légitimité: le miracle du jaillissement de l’eau au désert. Les rabbins accordent une grande importance à ce miracle. Au final, malgré un épisode malheureux, elle conserve donc le statut de juste dans la Bible. Il y a de grande chance que ce miracle soit introduit artificiellement et provienne d’un midrash. Arrivé à ce point, nous serions tenté de penser que tout cela n’a pas de conséquence. Ce n’est pas une autre prop..tesse, du temps des Juges, qui va peser un poids sur le cours des écritures non plus. Mais comme vous le voyez, le serpent s’est infiltré et il fait son chemin.
Le moment décisif se situe, selon toute vraisemblance, en 2Rois 22. Je suis désolé, mais je ne vais pas pouvoir faire de citation et donner des noms. Muni de la référence, vous pouvez faire votre recherche. Nous sommes juste avant la déportation du premier exil judéen. Le roi au pouvoir, afin de légitimer son action, demande à ce que l’on consulte une prop..tesse dans la capitale de Juda. Il est dit:
2 Rois 22.14 Le sacrificateur , , , et , allèrent auprès de la prop..tesse .., femme de .. , fils de , fils de , gardien des vêtements.
Gardez bien en tête ce détail « gardien des vêtements », il vous sera utile. C’est une clef de lecture réservée aux initiés. Le mot pour « vêtement » est bagad (strong 899), qui possède un deuxième sens en hébreu (strong 898): infidèle. L’expression peut alors se traduire par « gardien des infidélités ».
L’enjeu est de taille, il s’agit de légitimer un texte de loi aux cotés de la Loi révélée. La fameuse deuxième loi. Ce sujet sera surement celui de prochains articles. A suivre donc.
Il semblerait que ce récit a été ajouté a posteriori. Il devait préexister comme source annexe. Le coupable, désigné par les Samaritains, serait Ezra/Esdras qui semble être un Juste. On a fait de lui le rédacteur de la seconde loi en profitant de son crédit.
Sur le sujet de la deuxième loi, pour une fois, la page wiki est très bien faite. Elle rend compte des travaux des spécialistes sur le sujet: style, date de rédaction, enjeux politiques et religieux. La composition mécréante est ainsi pleinement exposée.
Résumons-nous. La mise par écrit de la Loi est attribuée à un Juste, Ezra. Cette mise par écrit comprend le texte de la deuxième loi. Livre de la deuxième loi découvert par le roi pré-exil, légitimé par une prop..tesse. Légitimité initiée par le statut de la sœur de Moise. Statut acquis dans des récits annexes.
Résumé susceptible de modifications ultérieurs. Cela va sans dire.
Poursuivons cette passionnante enquête.
Alors que je reprenais possession de mes multiples fenêtres ouvertes, je demandais de l’aide de la part du Tout-puissant. Voici ce qu’une publicité apparut sur l’une de mes pages:
Ce sont les derniers versets de la sourate 66. Sephora est le nom de la femme de Moise, paix sur lui. En hébreu, Tsiporah, le petit oiseau. Plaisant, non? Sephora est la fille de Jéthro, c’est à dire de Chou’aib, paix sur lui. Dans Nombre 12, nous apprenons qu’elle est Kouchit. Une interprétation relie à l’Éthiopie est indiquerait que sa peau est noire. Ce serait d’ailleurs l’une des raisons, pour laquelle la sœur de Moise, paix sur lui, ne la supporte pas. Et vous comprendrez mieux pourquoi par la suite. De manière générale, il y a de fortes raisons de penser que de nombreux prophètes sont beaucoup plus colorés que ce que les péplums réalisés sur le sujet ont bien voulu faire paraître.
Une autre interprétation utilise le verset suivant:
Hab 3.7 J’ai vu les tentes de Kouchân réduites à néant; les abris de Madian tremblaient, épouvantés.
Ce verset connecte Sephora avec Madian. Ce qui semble une explication cohérente.
Après une brève analyse, je tente une nouvelle traduction (bêta) pour ce verset (il n’y a pas de ‘et’ de liaison):
Hab 3.7 Dans mon affliction, j’ai vu les tentes Kouchân trembler des rideaux sur la terre de Madian.
Qui renforce l’idée en montrant que Kouchân serait plutôt le nom d’une tribu de Madian.
Le terme « rideaux », yeri’ot, sing: yeriy’ah, est un terme utilisé pour décrire les éléments de tissu qui recouvre le Miskan dans Ex26 et 36. Tentes est obed, que nous retrouvons dans ce verset du Cantique:
5 Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem,
Comme les tentes de Qédar, comme les rideaux de Salomon.
Qédar est le second fils d’Ismaël, paix sur lui. Ici est décrit la Kaaba. Elle est toujours actuellement recouverte de tissus noirs, bien que posés sur un bâtiment en dur. Les rideaux de Salomon, paix sur lui, sont le Miskan selon l’ordonnance de Moise, paix sur lui. Pris en ce sens, Kouchan serait alors tout simplement la couleur noire comme mentionné plus haut. Ainsi le Miskan est décrit à Madian:
Hab 3.7 Dans mon affliction, j’ai vu les tentes (d’un noir semblable à celui des) Koushan trembler des rideaux sur la terre de Madian.
Nous comprenons alors la raison de cette intrusion sur mon ordinateur du nom de Sephora qui paraissait un personnage secondaire du propos global.
Dans Exode 18, certains lisent que Sephora aurait été répudiée. Il n’en est rien. Il se trouve que son mari est en pleine révélation sur le mont Sinaï. Sur le conseil des sages, elle s’est rendu chez son père avec ses enfants afin qu’il prenne soin de la famille. Rappelons que Madian est au pied du Sinaï/mont Garizim et que nous sommes proches de la ville qui se nommera beaucoup plus tard Naplouse. Je vous renvoie à mes anciens articles. Le prophète vient donc rendre une courte visite en famille.
Sephora est donc une Juste parmi les Justes.
Les damnés ne supportent pas physiquement la présence des Justes. D’ailleurs pour poursuivre dans cette dimension corporelle, je voudrais explorer une possibilité. Je vais donc bifurquer par rapport à la version initiale grâce à un nouvel élément. Dans le Coran, un personnage mystérieux apparaît: le Samiri. Il est peu probable qu’il s’agisse d’un nom propre car le Coran est avare de nom propre des ennemis de la Révélation. En hébreu, la racine SMR signifie « garder ». De cette racine provient le nom des Samaritains, ce qui a fait dire à de nombreux exégètes adoptant le point de vue judéen, que le Samiri était un Samaritain, c’est à dire un apostat. Du Samiri aurait donc découlé un peuple apostat. Le sujet semble agir au masculin. Il y aurait de fortes raisons de penser qu’il s’agit de la sœur de Moise, paix sur lui. Nous allons vite comprendre que nous en sommes très proches. Premier indice: lorsque Aaron, paix sur lui, s’adresse à son frère, pour se dédouaner de la faute du veau d’or dans la sourate Taha:
92 Alors [Moïse] dit: « Qu’est-ce qui t’a empêché, Harun (Aaron), quand tu les as vus s’égarer, 93 de me suivre? As-tu donc désobéi à mon commandement? »
94 [Aaron] dit: «Ô fils de ma mère, ne me prends ni par la barbe ni par la tête. Je craignais que tu ne dises: «Tu as divisé les enfants d’Israël et tu n’as pas observé mes ordres.»
95 Alors [Moïse] dit: «Quel a été ton dessein? Ô Sâmirî ?»
Il ne veut pas accuser directement, mais donne des indices, il utilise l’expression « fils de ma mère », ainsi que « tu ne me tiens pas par la barbe » et « ni par la tête ». Moise, paix sur lui, comprenant alors la mini-énigme, s’adresse donc à l’enfant de sa mère qui ne porte pas encore la barbe car ainsi était la coutume à la cour des pharaons et qui a encore sa mère à sa tête car non-marié: le Samiri. Nous pourrions également identifier la racine sur laquelle est construit le prénom Marie à laquelle est ajouté un préfixe. En effet, en hébreu Marie signifie se rebeller. Mais ici, le Coran ne rapporte pas de l’arabe mais de l’égyptien. Sa est le préfixe égyptien qui signifie « fils de ». Les pharaons possèdent 5 noms. L’un d’entre eux indique qu’ils sont fils de la divinité du soleil. Le nom de Sa-R_ est le dernier des 5 noms de la titulature des pharaons. Miri, quant à a lui, pourrait provenir de Mery/Meryt qui signifie bien-aimé/bien-aimée, préfixe utilisé pour désigner un grand nombre d’adeptes de divinités égyptiennes dont la mère de l’intéressé. Son hiéroglyphe est le canard. Samiri pourrait donc signifier « fils de la bien-aimée » (de la fausse divinité). Ou bien « fils du bien-aimé » en faisant référence à son père puisque MeryA__n fait parti de ses noms. Ou bien « fils, bien-aimé », le Coran occultant le nom de la divinité associée. En tous les cas, Sa et Miri font parti intégrante des noms utilisés par la noblesse égyptienne. Dans ce même esprit, et c’est une hypothèse adoptée par des chercheurs conventionnels, il est possible que le prénom Moise provient de l’égyptien Meses, que l’on trouve dans le nom du célèbre pharaon, duquel aurait été occulté le nom de la divinité associée au Nil d’ou il avait été tiré.
Un deuxième indice nous est donné. Plutôt qu’à subir le châtiment de la mort qui semble le plus adapté à la situation, il est condamnée à errer sans être touchée. Cela signifie d’une part qu’il est condamnée à l’exil et d’autre part cela fait écho à la lèpre décrite dans la Bible. Cette lèpre a été la punition pour s’opposer au décret qui est tombé sur son fils. Il est fort possible qu’elle ait donc suivi son fils en exil pour rejoindre la terre de ceux qui l’ont élevée au statut de reine et son fils au statut de prince héritier. Elle n’est donc certainement pas morte enterrée par les siens comme mentionné dans la Bible. Surement un ajout postérieur.
96 Il (Samiri) dit: «J’ai vu ce qu’ils n’ont pas vu: j’ai donc pris une poignée de la trace de l’Envoyé; puis, je l’ai lancée. Voilà ce que mon âme m’a suggéré.»
Depuis un long moment, je ne parvenais pas à donner un sens satisfaisant à cette phrase. En effet, quelque soit le sens dans lequel on traduit ce verset, il ressortait l’idée que le Samiri suivait la trace de Moise, paix sur lui, comme dans le verset 84, un peu plus tôt. Si l’envoyé dont le Samiri parle est sa propre mère, son action était donc motivée par les aspirations religieuses de celle-ci. Il est fort probable que son culte était tourné vers _sis. Le veau d’or rappelait celui la coiffe qui était posée sur sa tête: deux cornes avec le soleil levant. Le prophète, paix sur lui, choisit de diriger la punition sur le fils afin d’ignorer la mère, tout en la punissant aussi.
97 « Va-t-en, dit [Moïse]. Dans la vie, tu auras à dire (à tout le monde): «Ne me touchez pas!» Et il y aura pour toi un rendez-vous que tu ne pourras manquer. Regarde ta divinité que tu as adorée avec assiduité. Nous la brûlerons certes, et ensuite, nous disperserons [sa cendre] dans les flots.
«Ne me touchez pas!» nous renvoie au fameux « Noli me tangere » de l’évangile du disciple bien-aimé. Où l’auteur fait dire au Messie à la bien-aimée, mère du bien-aimé, cette phrase. Peut-être s’agit-il là du rendez-vous pris que ceux qui célèbrent son souvenir au travers des générations ne pourront manquer.
https://www.stephanpain.com/2016/01/17/noli-me-tangere/
Il s’agit d’une vengeance des partisans de l’Ordre à l’égard des partisans de la Révélation.
L’eau est purificatrice. Les textes ajoutées qui font de la soeur de Moise, paix sur lui, celle qui va apporter de l’eau en abondance au peuple et la légitimer dans sa prétendue fonction, trouvent un écho au thème de l’eau vive de l’évangile johannique qui s’inscrit en opposition à l’eau purificatrice.
Arrivé à ce point, nous commençons à bien cerner le sujet. Et à comprendre aussi tout ce que cela implique et ouvre comme champ d’investigation pour continuer à dénouer la pelote de laine. Dans l’article précédent, nous étions arrivé à la conclusion que l’Ordre était à l’origine de tout cela. Il me semble que le temps est venu de vous exposer par quel biais tout ceci a été rendu possible.
Les écritures ne le mentionnent pas, mais il semblerait que l’adoption de Moise, paix sur lui, ne soit pas la seule intrusion d’un hébreu parmi la famille du Pharaon. Tout porte à croire que sa sœur fut également adoptée de la même manière. Il faut comprendre une chose simple, les fils d’Israël n’ont pas accès à la cour du Pharaon. Mis en présence de nobles, ils devaient certainement être contraints de baisser les yeux sous peine de sanction. C’est ainsi que les frères de Joseph, paix sur lui, ne l’ont pas reconnu. Il est tout donc tout à fait envisageable dans ce contexte, que cette femme, envieuse de ce monde, ait renoncé à sa famille. Un indice nous est donné par le nom qu’elle a porté en tant que reine. Celui-ci débute par le préfixe égyptien mryt (Méryt) « la bien-aimée », suivi d’un nom de divinité en 4 lettres bien connu que nous retrouvons chez de très nombreux rois égyptiens.
Comprenez bien que le statut de grande reine d’Égypte est d’ordre divin.
Rappelons-nous du fameux mythe de Yam. Vous voyez? Eh bien, si on accole, Méryt et Yam, cela donne donc MérytYam que l’on peut contracter. En réalité, le nom de la Bible ne serait pas le nom hébreu de naissance de cette femme, mais son nom mythologique. Ce que le mythe de Yam ne dit pas en apparence, c’est que la reine/déesse s’est associée à Yam pour le détruire et venger l’Égypte.
Force est de reconnaître que si les croyants de l’époque ont cru avoir déjoué ses plans, le stratégie de corruption du serpent sur le long terme a fonctionné. Et l’Ordre le savait et a attendu le moment opportun pour agir.
A ce sujet, nous pourrions être étonné de déclarer le livre de la deuxième loi comme faux dans la mesure où il existe également du coté des Samaritains. Ce serait passer à coté d’une connexion entre les élites juives et samaritaines. En effet, durant quelques années, de -841 à -835, une femme, dont le nom n’est pas sans évoquer un personnage moderne qui appartient très certainement au même ordre, a régné en Juda, entre deux rois mâles, alors qu’elle était de la famille bénie d’ ‘Omri. La fameuse famille d’ ‘Imran qui régnait elle en Samarie, comme nous l’avons vu précédemment. Cette trahison montre les porosités dans l’élite et explique comment les écritures peuvent être corrompues d’un coté comme de l’autre. Nous avons exactement le même phénomène observable entre Sunnis et Shias comme nous l’avons vu récemment.
Cette parenthèse importante étant faite, je vais vous livrer les derniers éléments de l’enquête qui va achever de vous convaincre. Lorsque Moise, paix sur lui, s’enfuit pour échapper aux soldats et se réfugie à Madian, sa sœur change de statut. De fille adoptée, elle devient la femme du Pharaon. La première grande épouse royale est décédée. Elle vient prendre sa place. En effet, cette princesse égyptienne est présentée à la fois comme la fille et la femme du Pharaon. Comme dirait le patron, même les koalas ne font pas ça. Il est clair que cette particularité cache l’adoption d’une hébreu. Raison de plus d’être détendu! Pour ces gens, il était plus facile d’assumer le mariage incestueux que le déshonneur d’un sang étranger. Question de priorité.
L’archéologie témoigne de son ascension dans le pouvoir. Elle est représenté par de grandes statues équivalentes à celle du Pharaon, qui, on le rappelle au passage, est considéré comme l’un des pharaons les plus puissants qui ait jamais régné sur les Deux-Terres. Voici ce que l’on peut lire à son sujet:
« … la bien-aimée de son maître la supérieure [du « harem » d’__]-_, la joueuse de sistre de _, la joueuse de menat d’__, la chanteuse d’__, la fille du roi [qu’il aime]… Méryt__. […] On est satisfait de ce qui est dit lorsqu’elle ouvre la bouche pour apaiser le Maître des Deux-Terres… »
Elle mit en pratique son don au chant pour célébrer la mort du successeur de son défunt mari sous ses yeux alors que la mer se referme. Elle célébrait en réalité, sa propre gloire puisqu’elle avait réussi à être admise à passer avec son ancienne famille pour accomplir la mission confiée par l’Ordre.
L’archéologie est flou sur la fin de sa vie, et pour cause.
Une fois bannie, elle revint finir ses jours en Haute-Égypte. Elle est enterrée dans la vallée des reines. Numérotation moderne: QV68.
Un indice final nous apporte un élément essentiel pour faire le lien entre ces membres de l’Ordre. Voici l’extrait, j’espère que vous avez gardé en tête ce qui est dit plus haut:
Les inscriptions identifient la reine comme _, la fille du roi, la grande épouse royale, la dame des deux terres, Méryt_, qu’elle vive. On dit qu’elle « apporte une boîte de vêtements, éternellement; consacre la boîte de vêtements trois fois».
Si de maudit le prénom Maryam est devenu béni, c’est parce que de rebelle au prophète, celle qui incarne pleinement ce prénom à présent est rebelle au serpent.
A vous de suivre ses pas et de vous rebeller de son emprise.
Paix sur vous.
Perspectives – connexions
Conversion
Le verset 11 de la sourate 66, nous renseigne sur l’invocation faite par la femme de Pharaon. Le Coran ne donne aucune autre information. La tradition islamique nous indique ceci:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Assia_bint_Muzahim
Elle aurait été mise à mort pour sa conversion. Dans cette hypothèse, nous pouvons supposer qu’il s’agit là de la première grande épouse royale. Celle que notre accusée est venu remplacer. Sa mémoire a été conservée dans la pierre. On peut imaginer que l’affront a été occulté de façon moins visible que si il y avait une volonté d’effacer ses traces. Le trou laissé aurait paru suspect.
La version biblique est différente, puisqu’il s’agit de la fille du Pharaon.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bithiah
Il est tout à fait possible que les deux personnages existent. La mère décède, tandis que sa fille suit l’exode.
Il est envisageable qu’au moment de la découverte du panier, elle était la fille du Pharaon régnant. Au moment de l’exode, elle est la femme de son successeur. Le mariage entre frère et soeur existait, d’autant qu’il s’agit ici de mères différentes. Il est un peu plus acceptable qu’entre père et fille.
Noli me tangere
Dans un ancien article, certains détails indiquaient une main mise sur les écritures.
https://www.stephanpain.com/2016/01/17/noli-me-tangere/
Le titre fait référence à une parole inventée par le rédacteur évangélique. Nous avions vu que cela faisait référence à l’arbre de la connaissance auquel il ne faut pas toucher. Mais, à présent, nous pouvons aussi imaginer qu’il s’agit là d’un indice livré aux initiés afin de montrer que la vengeance s’est accomplie à l’encontre du porteur de la Révélation.
Il est important de noter que la femme dont il est question, première témoin au tombeau, donc première chrétienne, se nomme Mariam. Magdala plutôt que renvoyer à un lieu, renvoie plutôt à une hauteur sociale. Il serait d’avantage question de noblesse, d’élitisme. Ce qui cadre avec un culte de caste: une partie visible destinée au peuple, et une partie occulte réservée aux initiés.
Dans l’analyse, nous constations le lien étroit entre ce passage évangélique majeur de la tradition johannique, et le Cantique des Cantiques. Le personnage central dans les deux récits est le/la bien aimé. Ce qui nous renvoie clairement vers le sens même du prénom égyptien qui existe en version masculine mery/meryt. Le disciple bien-aimé serait le fils ainé de M de M.
Ensuite, mentionnons l’élément ornemental de la tombe familiale dans laquelle est enterré le Messie et qui comporte une entrée avec une pierre roulante: les 3 pyramides au dessus de l’entrée. Nous retrouvons à la fois une référence à l’Egypte et aussi au chiffre 3 qui figure sur les inscriptions de la tombe de la reine.
Enfin, la couleur rouge est associée avec le personnage de Marie de Magdala. QV68 est de granit rouge.