Cet article est la synthèse d’un travail de recherche qui s’est étalé durant les premiers mois de 2015. Depuis ma prise de conscience dans la nuit du 7 Janvier jusqu’au peaufinage des derniers éléments qui viennent compléter l’immense puzzle. Il sera éventuellement modifié ultérieurement comme j’ai l’habitude de le faire pour mes articles les plus importants tels que « La Phase » ou bien « R@bbו J4c0b » ou d’autres. La plupart des éléments ont donc déjà été publiés sur ma page.
Une histoire oubliée
Je vais vous raconter l’histoire de la ville la plus connue au monde. Tout commence il y a environ 4500 ans. Coincées entre deux grandes civilisations que sont l’Egypte et Sumer, des cités-états se créent dans des territoires parfois hostiles. C’est le cas de Sodome. A l’est, la mer Morte, une étendue d’eau salée où la vie est limitée. Au sud des terres arides, puis le désert. La mer est à l’ouest. Mais la mer représente un danger car elle favorise les invasions. Il faut donc s’en éloigner. Au nord il y a d’autres cités-états. Le reste du pays est pauvre. Il ne représente pas un grand enjeu. La ville s’est naturellement développé à partir des rives du Cédron qui l’alimente en eau. Au cours du temps, elle est remonté sur les flancs des montagnes alentour, mais pas trop, de manière à ce que l’acheminement de l’eau ne soit pas trop compliqué pour chaque foyer. Sa jumelle, la ville Gomorrhe, s’est développé dans la vallée voisine dont la rivière est un affluent du Cédron. Les deux vallées se rejoignent au sud de la ville en formant un L tourné vers la gauche. C’est surement le commerce qui va aider la ville à prospérer puisque celle-ci est située idéalement sur une route de commerce qui remonte le long de la vallée du Jourdain. A l’aube du deuxième millénaire avant notre ère, la cité est renommée tandis qu’à quelques centaines de kilomètres de là, Babylone rayonne dans tout le moyen orient. Abraham et son neveu Lot, paix sur eux, quittent cette région sur l’ordre de Dieu et parviennent en Canaan où ils se séparent pour vivre chacun de leur coté. Lot s’est installé à Sodome. Mais le comportement de ses habitants a provoqué la colère de Dieu. Tandis que Lot s’éloigne au petit matin dans la direction de la mer Morte, la ville maudite est détruite. Sa femme est changée en statue de sel. Abraham a voulu intercéder en faveur des habitants auprès de Dieu, mais celui-ci est demeuré ferme quant à sa décision. De la ville, il ne reste que des ruines, une épaisse couche de pierre et de débris s’étale au fond de la vallée. Il s’agit d’un Signe clair adressé à tous ceux qui emprunteraient la route afin qu’ils réalisent ce qu’il en coute de désobéir à un prophète missionné par Dieu. Nul ne peut donc ignorer la tragédie en ces lieux. Il est donc désormais impossible à quiconque de reconstruire sur la terre maudite. Les hommes ont peur.
Les années passent. Le lieu est toujours considéré comme maudit, mais il est toujours idéalement placé, au coeur d’une chaine montagneuse et irrigué. Des hommes décident de s’y installer. Toutefois, ils s’interdisent de s’installer dans le fond de la vallée et n’ont pas d’autre choix que de s’installer sur les hauteurs. Ils nomment la ville Ur Shalim (le feu de Shalim, divinité cananéenne). Pour amener l’eau dans la cité, ils doivent détourner l’une des sources provenant de la montagne et qui s’écoule dans la vallée abandonnée. Ils creusent une galerie sous la montagne qui débouche de l’autre coté. Nous sommes alors il y a 3800 ans. Les habitants ont pris l’habitude de jeter leurs déchets dans les deux vallées dont le niveau s’élève avec le temps. Même si certains n’avaient plus la crainte de Dieu, il ne leur serait pas venu à l’esprit de considérer les deux vallées pour autre chose que des décharges à ciel ouvert.
Plus de 1000 ans ont passé. A présent les deux vallées servent de lieu de sépulture. L’une d’elle, celle du sud, est nommé Géhenne, ce qui est synonyme de l’enfer. Le pays est aux mains des enfants d’Israël, sous la justice de la loi mosaïque. Ces vallées sont donc considérées comme impures pour les croyants. A t-on vraiment oublié ce qui s’est passé? Impossible de le savoir, mais toujours est-il que cela ne change en rien le statut de l’endroit aux yeux des habitants de la montagne.
Nous voici en -722, la région nord est envahi par les assyriens et un grand nombre des enfants d’Israël émigrent vers le sud pour y trouver la sécurité. La ville va alors connaitre une formidable expansion. Comme elle ne peut s’étendre vers l’est et le sud, elle va s’étendre uniquement vers le nord et l’ouest, en comblant de terre les espaces creux entre les montagnes.
Ezechias, roi de la région sud des enfants d’Israël, est donc contraint, en -701, de faire creuser un nouveau tunnel d’irrigation sous la montagne-cité pour pallier à l’accroissement démographique. Puis, vers -587, la région sud est envahie à son tour par les babyloniens. C’est le fameux « premier exil ». Dans le sens où, il s’agit du premier exil des judéens, puisque les tribus du nord l’ont déjà subi une centaine d’années plus tôt. Mais nous lisons la Bible selon le point de vue judéen.
70 ans plus tard, considérant que Cyrus, un roi polythéiste, a été investi d’une mission divine en leur faveur, ceux que l’on peut appeler communément les juifs reviennent en terre promise. Leur expérience à Babylone a profondément marqué leurs esprits et ils se sont laissé contaminer par des rêves de grandeurs. Il leur faut une cité à la hauteur de leur ambition. Sichem est demeuré aux mains d’Israël. Ils n’ont donc pas d’autre choix que de créer une ville concurrente en terre de Juda. Avant de la bâtir de pierre, il faut avant tout la construire historiquement et surtout théologiquement. Le judaïsme, basé sur l’étude de la Torah et le sacrifice dans le Temple de Dieu est né. Le mont Sion est la demeure du roi et le mont Moriah, la demeure de Dieu.
Les vallées maudites, elles, sont toujours là, comme un défi au temps. Mais plus personne parmi le peuple ne connait leur secret et il y a fort à parier que seuls quelques rares initiés se le transmettent. Qui pourrait imaginer que face à la maison de Dieu sur terre se trouve enfoui les restes de sa plus grande colère?
Le temps passe et les querelles de pouvoir. Le royaume du sud prend définitivement le pas sur celui du nord avec le règne de la dynastie hasmonéenne. Jusqu’au moment ou Jean Hyrcan mène ses troupes en Samarie et détruit le Temple adverse du mont Garizim.
La folie a remporté une victoire provisoire sur Israël.
Enfin, le Messie fait son apparition. Il est venu pour sonner le glas du Temple de Jérusalem. Les grands prêtres et les romains complotent et s’imaginent s’en débarrasser facilement. Apparemment, cela est le cas. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que l’identité de celui qui trahi, Juda, est un dévoilement de l’identité de la tribu des menteurs parmi les 12. Et que le lieu de la trahison, le jardin de Gethsémané, est en plein coeur de ce qui fut Sodome, donc le coeur du mensonge. A quelques mètres sous les pieds des protagonistes. Un drame pour dénoncer un autre drame.
Les pharisiens se sont accaparé le judaïsme. Les enfants d’Israël ont été ignorés. Les romains ont crée le christianisme. Mais avant de disparaître, le Messie a annoncé qu’un autre peuple allait reprendre le flambeau de la révélation. La suite vous la connaissez.
A présent, il est l’Heure de rendre les comptes et de démasquer les coupables.
L’archéologie.
Le tunnel creusé sous Sion et qui débouche dans la piscine de Siloé: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_d’%C3%89z%C3%A9chias
L’article comporte un paragraphe sur le tunnel datant de -1800. Pas facile de trouver des informations sur ce tunnel.
En 1995, des travaux d’aménagements effectués dans la galerie de Warren afin de la rendre plus facilement accessible, révélèrent par hasard un nouveau passage inconnu. Les chrecheurs Ronny Reich et Eli Shukron, du Service des Antiquités d’Israël, explorèrent ce boyau qui reliait directement la partie inclinée de la galerie à un bassin extérieur plus proche de la source du Gihon, en évitant le puits vertical. Son accès extérieur était jadis protégé par une tour de défense dont les vestiges furent découverts à cette occasion. Les céramiques trouvées dans ce tunnel ont également donné un âge très ancien, remontant au moins au XVIIIème siècle av. J.-C
http://bible.archeologie.free.fr/davidroidisrael.html
Article très intéressant, où l’on apprend que la Jérusalem antique était divisée en deux parties autour de la vallée du Tyropoeon. la zone peuplée était donc plus petite que celle délimitée par les remparts. La vallée a été peu à peu comblée pour être totalement effacée du relief et faire de la ville une entité plus homogène.
Il est clair que toutes les villes intérieures importantes dans le monde se forment toujours selon le même principe, c’est à dire au départ autour d’un cours d’eau, pour s’étendre ensuite et remonter sur les hauteurs. Les places fortes et défensives sont en effet construites sur les hauteurs, mais elles ne sont destinées à contenir la population qu’en cas de siège. En temps normal, l’activité économique de toute ville se situe au fond de la vallée. Ainsi, Paris, par exemple, s’est formé sur les bords de la Seine, entre deux collines, à Nanterre.
Jérusalem a suivi un processus de formation totalement inédit. Formée entre trois vallées, elle en a comblé une et a déclaré les deux autres des zones « maudites ». Cela va à l’encontre de toute logique et cela cache son passé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyrop%C5%93%C3%B4n
Les travaux archéologiques d’Israël Finkelstein ont apporté un tout nouvel éclairage sur l’histoire biblique. Son étude en Égypte et en Palestine infirme l’importance de Jérusalem après le règne de David et Salomon.
Les richesses de la ville et sa position dominante seraient des mensonges du livre 1 Rois.
Cela confirme mon avis.
Voici un article wikipedia à propos des conquêtes du pharaon Sheshonq. 80 villes sont nommés en Canaan. Un texte exhaustif à la gloire militaire du souverain, dans la tradition égyptienne, qui minore totalement l’importance de Jérusalem:
Le sujet est vaste. Je ne vais pas faire une liste de liens. Il appartient à chacun de faire ses propres recherches sur le sujet. Il se peut même que vous accédiez à des thèses totalement opposées car l’archéologie en Palestine est avant tout un outil idéologique.
Toutefois, les preuves matérielles vont dans le sens donné au dessus.
La vallée du Cédron:
La Torah (Genèse)
Le « roi de Salem » et le roi de Sodome apparaissent au même moment. Les titres de roi et grand prêtre se confondaient à cet époque. Il s’agit surement d’une seule et même personne.
14.17 Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi.
14.18 maître de justice (trad par Melchisédek), roi de « paix » (trad par Salem), fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut.
14.19 Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre!
14.20 Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et il lui donna la dîme de tout.
14.21 Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses.
14.22 Abram répondit au roi de Sodome: Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre:
Les Évangiles
Les dernières paroles de Jésus à ses disciples, juste avant d’être capturé lors de la mise en scène de la trahison de Judah:
Luc 22.52 Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
53 J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Geths%C3%A9mani
Le Coran, sourate 17
Bani Israil, terre promise et promesse dernière
Focalisés sur le premier verset de la sourate 17 afin de légitimer le hadith du voyage nocturne, les savants musulmans ont du mal à poursuivre leur lecture.
17.4 Dans le Livre, Nous avons transmis aux Enfants d’Israël ce décret : « Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous atteindrez les sommets de l’arrogance ».
5 Lorsque vint la première des deux promesses, Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force considérable, qui fouillèrent l’intérieur des maisons. Et la promesse fut accomplie.
6 Puis Nous vous donnâmes la revanche sur eux, Nous vous renforçâmes en biens et en enfants, et Nous vous fîmes plus nombreux.
7 «Si vous faites le bien; vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vous [aussi]». Puis, quand vint la promesse dernière, ce fut pour qu’ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu’ils détruisent complètement ce dont ils se sont emparés.
Une exégèse classique islamique identifie les deux promesses à la version couramment admise des deux destructions du Temple. L’une en -587 par Nabuchodonosor et la deuxième en 70 par Titus. Dans l’hypothèse où l’Islam serait le prolongement du judaïsme. Il n’y aurait donc aucune prophétie à accomplir. Solution simple mais qui comporte des anomalies. C’est ce que nous allons découvrir par la suite.
Certains, dont un fameux sheikh qui a fait de l’eschatologie son fond de commerce, utilisent ce passage pour discuter autour de la situation actuelle en Palestine. En clair pour prophétiser sur la suite des événements et du destin de l’entité sioniste dans le plan divin. Pourtant, il semble clair que le verset 7 stipule que la deuxième promesse est déjà survenue et qu’elle s’est soldée par la destruction du Temple. Mais l’utilisation du temps (futur et passé) dans le Coran peut laisser place à l’interprétation.
Selon ces versets, il apparaît qu’il s’agit bien de deux peuples ou groupes précis en opposition. En effet, les bani Israil prennent leur revanche sur leurs adversaires. Si effectivement, ceux-ci se seraient d’une certaine manière vengé des babyloniens, il faut prendre en compte que l’empire babylonien a disparu peu de temps après. Les romains n’ont strictement rien à voir avec eux.
A partir de ce constat, il est alors possible de considérer la destruction par les romains comme l’accomplissement de la première promesse et ainsi montrer que la rébellion contre Dieu était le refus d’accepter le Messie. Le verset 7 décrirait donc le futur. Les romains devraient donc revenir. C’est à dire l’empire occidental, Europe et USA. La revanche des juifs sur le monde occidental serait illustré par leur main-mise sur le secteur bancaire et l’acte de rébellion, la colonisation forcée de la « terre promise ». Mais pour qu’il y ait destruction du Temple, il faut que celui-ci ait été reconstruit. Or, sur l’esplanade de Jérusalem, il y a deux mosquées. La seule explication possible est que le Temple soit reconstruit à la place. Les hommes attendus selon l’eschatologie « officielle » par les musulmans ne pourraient faire telle chose. C’est alors qu’il faut un faux Messie. Seul un faux Messie, celui qui serait attendu par les juifs, serait capable de faire aboutir un tel projet.
Cette analyse du Coran vient donc corroborer tous les hadiths autour du personnage du dajjal, de ceux qui le suivraient et d’une guerre armée entre juifs et musulmans pour la conquête de Jérusalem. Les musulmans restent donc bloqués dans l’attente d’un personnage mauvais et d’événements précis et guerriers à venir. Sans tout cela, il ne saurait reconnaître aucun Messie. Celui-ci ne serait qu’un nouvel imposteur. Il faut juste accepter ce glissement de Rome à l’Occident. Rien à dire, c’est imparable.
Mais, car il y a un mais, et il est de taille, dans le verset 5, Allah utilise le mot serviteurs (‘ibadan), mot sur la base de abd. Quand on sait l’importance des mots en Islam et surtout des prénoms et l’importance du concept d’esclave de Dieu, peut-on admettre que ceux que Dieu désigne comme ses serviteurs, en insistant bien sur la possession en utilisant lana (ibadan lana: Nos serviteurs) puissent être des polythéistes? Cela me parait difficilement envisageable.
Le verset 3, parlant de Noé, la paix sur lui, rappelle qu’il était un serviteur (abdan) reconnaissant.
Il existe bien une solution: les ismaélites. Mais l’histoire profane ne relate aucun fait de ce genre. Deux invasions laissent des traces. Avant le 7ème siècle, les arabes du hidjaz n’ont jamais tenté d’envahir les régions du nord. Et lorsque Omar pénètre à la tête de l’armée musulmane dans la cité, l’esplanade n’est qu’un champ de ruines. Il n’y a rien à détruire. Enfin, la cité est aux mains des chrétiens. « Après la conquête musulmane de Jérusalem, les Juifs reçoivent à nouveau l’autorisation de vivre et de pratiquer leur religion librement dans la ville, huit ans après leur massacre par les Byzantins et près de 500 ans après leur expulsion de Judée par les Romains. »
Ainsi, il ne reste qu’une seule solution possible. Allah s’adresse bien aux bani Israil. Il s’adresse aux 10 tribus du nord, en Samarie. Dans le premier livre des Rois, chapitre 15, http://www.info-bible.org/lsg/11.1Rois.html#15 nous apprenons que Asa, roi de Juda, s’allie avec le roi de Syrie, donc un roi païen, pour combattre le roi d’Israël, Baescha. Celui-ci aurait construit des temples à d’autres divinités. Une abomination aux yeux de Dieu. Le livre des Rois est bien sur écrit selon le point de vue judéen, mais nous comprenons bien que l’armée judéenne est entré en territoire samaritain. Il est donc tout à fait possible que les judéens, qui sont donc serviteurs de Dieu, soient entré dans les demeures de leur coreligionnaires du nord.
La seule source étant la Bible, il est impossible d’en savoir plus sur l’ascendant réel qui aurait pu se produire par la suite. L’archéologie, quant à elle, (voir les travaux de Israël Finkelstein, https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bible_d%C3%A9voil%C3%A9e ) montre un très fort essor dans les siècles qui ont suivi dans le nord, alors que le sud est resté pauvre. La population samaritaine n’a cessé de croitre au long des siècles, et ce, malgré les multiples invasions.
Enfin, ce qui vient conforter cette théorie est l’évènement qui se situe en -108. Jean Hyrcan 1er, roi hasmonéen (judéen), a envahi la Samarie et détruit le Temple du mont Garizim. Ce qui aurait déclenché la colère de Dieu serait l’attitude des croyants face à l’invasion de la culture hellénistique. Notamment le Temple sur le mont Garizim aurait été dédié à Zeus (information provenant toujours des sources judéennes, en l’occurrence le livre des Macchabées).
Il semblerait que nous tenons nos deux groupes en opposition et nos coupables de mensonge et que tout fait sens.
L’histoire a été écrit par les juifs ou judéens. Ils sont les traitres du peuple d’Israël dans le sens où ils se sont déclaré Israël à eux seuls. Jérusalem n’est pas la ville sainte et ne l’a jamais été.
En conséquence, Dieu n’empêchera pas les juifs modernes d’investir la ville de Jérusalem et d’y bâtir un temple, car cela n’aurait aucune signification à ses yeux. Mais il est surtout fort possible que la situation de statu quo qui tourne au pourrissement lent demeure pour encore un long moment.
Etre antisioniste (dans la définition théologique et non philosophique) et croyant n’a donc aucun sens.
Si j’étais taquin, je me déclarerais « sioniste », c’est à dire que je considère normal qu’un peuple suivant une religion corrompue s’établisse autour d’un lieu maudit, mais je préfère opter pour l’indifférence. S’il venait à l’esprit de quelqu’un de me qualifier d’antisémite, alors je répondrais qu’il n’y a pas plus grand antisémite que Dieu. Il faut alors saisir que les « sémites » en question sont les traîtres des enfants d’Israël, donc du peuple élu de l’ancienne Alliance conclue avec Dieu sur les pentes du mont Sinaï (Garizim).
D’ailleurs, si l’on fait bien attention, les samaritains n’ont jamais quitté le territoire de Palestine. Leur population a fortement réduit jusqu’à presque disparaître, mais 300 d’entre eux vivent dans une communauté au mont Garizim. Ils ont un grand prêtre et célèbrent toutes les fêtes instaurées par Dieu dans la Torah. Ils n’ont pas de Temple mais un endroit pour prier, ce qui est la définition du mot masjid.
Si l’on considère que la promesse de vivre autour du lieu saint dure jusqu’à la fin des temps, alors cette promesse n’a jamais été démentie. Les bani Israil sont bel et bien les samaritains.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Donn%C3%A9es_arch%C3%A9ologiques_sur_Omri_et_les_Omrides
http://antikforever.com/Syrie-Palestine/Hebreux-Israel-Juda/israel.htm
Un alignement qui montre le lien entre Garizim, Moriah et Nazareth.
C’est à dire les deux Temples physiques d’Israël et le nouveau Temple immatériel du premier Apocalypse. Les Évangiles ont été assurément rédigés par des juifs et non par des bani Israil. Pour deux évangélistes, Luc et Mathieu, il était impératif de faire du Messie, un judéen, ou tout du moins un homme étant né en Judée. Le Messie devait être plus qu’un simple descendant de David. Ils trouvèrent un verset pour appuyer cette version, Michée 5,1. L’étymologie usuelle de Béthlehem, maison du pain venait faire écho au concept du Messie en tant que pain vivant (vérité spirituelle).
Selon les historiens, aucun recensement n’a été effectué à cette époque là. Il parait d’ailleurs ridicule de faire voyager une femme sur le point d’accoucher sur plus de 100 kilomètres. Les théologiens n’ont que faire de la réalité, seul compte l’accomplissement des écritures.
Une image à l’échelle pour comparer les tailles de Babylone et de la zone « maudite » autour de Jérusalem
A gauche, le plan de la ville de Babylone tel qu’il a été établi par les archéologues modernes. La limite la plus grande correspond à l’apogée de la ville vers -500. Tandis que la partie la plus ancienne, qui correspond à la période qui nous préoccupe, c’est à dire au début du deuxième millénaire avant notre ère, est située à droite du cours de l’Euphrate, dans la partie rouge.
A droite en haut, Jérusalem il y a 2000 ans. On comprend bien que la ville, bien que plus récente, est toujours plus petite que Babylone, qui reste une référence du monde antique en terme de prestige. Il faut d’ailleurs prendre en compte que les remparts nord de la ville enferment des zones inhabitées et vides de monuments comme le Golgotha par exemple. La population est concentrée sur la partie sud.
Une carte montrant l’étendu des zones étrangement étendues vides de vie. Un Signe pour qui sait le voir.
Nous voyons bien les vallées du Cédron et du Hinnom. Celle du Cédron sert de lieu de sépulture depuis plus de deux millénaires, tandis que la deuxième est aussi communément appelée dans les Évangiles, vallée de la Géhenne, le lieu des damnés. Géhenne est proche du mot Jahannam, qui signifie dans le Coran, l’enfer.
Vraisemblablement, Sodome serait la partie construite autour du Cédron, tandis que Gomorrhe serait la partie plus petite autour du Hinnom. Jérusalem n’aurait donc pas été construite autour, mais bel et bien entre les ruines des deux villes jumelles. (les deux vallées se rejoignant puisque le Hinnom se jette dans le Cédron)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hinnom
http://fr.wikipedia.org/wiki/Géhenne
La phase
J’ai compris que Jérusalem était Sodome car j’ai d’abord compris que Sichem (Naplouse+Balata) était Madyan, la cité sainte décrite dans le Coran. Ensuite, il fallait comprendre que les deux cités étaient proches grâce à ce verset:
11.89 Ô mon peuple, que ma dissension ne vous incite pas à encourir ce qui a frappé le peuple de Noé, ou le peuple de Hûd, ou le peuple de Sâlih, et le peuple de Lot n’est pas très éloigné de vous.
Voici le lien vers mon article la Phase et l’étude de l’emplacement de la véritable cité sainte et du mont Sinaï dans le Coran.