2 juin 2013, 14:24
Les clips vidéos comme armes.
Il existe plusieurs documentaires disponibles sur internet concernant le rôle satanique de la musique de masse. Ce n’est pas un fantasme mais bel et bien une réalité. Cela ne signifie pas pour autant que toute musique est satanique, il existe des musiques d’essence divine, c’est une évidence. Si dans l’Islam toute musique est prohibée, c’est pour une raison toute simple: nous sommes incapables de discerner le bien du mal et nous sommes donc très vulnérables. Tout particulièrement lorsque nous sommes jeunes et que notre oreille a tendance à se balader un peu n’importe où. Il est évident que la musique est un noyau essentiel communautaire pour bien des jeunes. Le look, les lieux de fréquentation, le vocabulaire et même l’attitude vis-à-vis de l’extérieur sont dictés par les « rois » de la pop à des adultes en quête de repères.
Ne vous méprenez pas, je ne veux pas condamner toute forme de musique. Le monde n’est pas uniforme, tout le monde n’est pas destiné à devenir un combattant de Dieu. La grande majorité des gens écoutent ces musiques, sont certes influencés, mais un peu de temps suffira pour qu’ils s’émancipent, fondent un foyer, mènent une vie équilibrée et participent à la communauté de manière positive. La musique ne les condamne donc pas à une vie en déliquescence.
Les grandes âmes elles, sont bien plus sensibles sur le long terme. Perturbées à des moments clefs, elles peuvent quitter le chemin vers la lumière et se diriger du coté obscur. Le Shaytan sait cela mieux que quiconque. La grande majorité des gens ne l’intéressent pas. Il focalise son action sur ces grandes âmes. Il sait que les meilleurs alliés potentiels de Dieu, peuvent devenir grâce à un subtil travail ses meilleurs alliés. Plus l’action satanique sera effectué tôt dans la vie, plus la personne sera conditionnée au mal. Voilà pourquoi il est aussi important de pratiquer des rituels sur de jeunes enfants. Traumatisés dès le plus jeune âge, ils demeureront fragiles à vie. Le choix se porte systématiquement sur les plus innocents. Bien sur il est contre-productif de leur ôter la vie, l’affront à Dieu est bien plus grand encore.
Cette parenthèse faite, revenons donc à cette autre moment décisif de la vie: l’adolescence. Moment propice pour donner l’élan ultime à l’adulte à venir.
En 1993, j’avais presque 20 ans. J’ai encore, à l’heure actuelle, la rengaine de Loser dans un coin de mon cerveau même si je ne faisais pas vraiment attention au réel contenu des paroles. C’est imprimé à vie. Il n’y a rien à y faire. Il me suffit de voir le mot loser et immédiatement le refrain se fait entendre dans ma tête. C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de paroles de chansons, je possède une très bonne mémoire musicale. Si vous croyez que ce sont les chansons qui ont les musiques les plus « agressives » qui sont les plus dangereuses, vous commettez une grave erreur. C’est en réalité tout le contraire. Au premier abord, Loser de Beck parait être une gentille chanson inoffensive avec un rythme nonchalant et un refrain agréable à l’oreille…
Tout d’abord, qui est Beck à ce moment là? Beck est le fils d’un scientologue convaincu. Il le devient lui-même à son tour et la scientologie a pris une place importante dans sa vie. Il ne s’en est jamais caché. Il a 23 ans en 1993, il survit grâce à des petits boulots et se produit dans des bars où l’audience ne prête pas grande attention à ses prestations. Il est blond, plutôt maigre et a les cheveux coupés au carré et l’air nonchalant (nous sommes alors en pleine période grunge, l’apogée de la carrière de Kurt Cobain). Il me ressemble énormément. L’identification à ce personnage est alors aisée. Un homme le repère et il a rendez-vous très vite avec un producteur, Carl Stephenson. En 6 heures, dans la maison du producteur, il compose et enregistre « Loser ». La chanson marche dès le début et voilà notre galérien propulsé au rang de star en l’espace de quelques semaines à 23 ans. Que s’est-il réellement passé dans cette maison? Beck a t-il réellement composé le morceau ou bien tout simplement correspondait-il au critère du casting basé sur son physique et s’est vu attribué un morceau composé à l’avance? J’ai tout de même tendance à supposer la deuxième hypothèse.
Je vais maintenant vous faire une analyse globale du clip.
Voici une image proche du début:
Le symbole du poisson affublé du mot loser. Si vous ne le savez pas, ce symbole est purement chrétien. Il s’agit de l’Ichtys, poisson en grec. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ichtus Ce symbole, tombé en désuétude pendant de nombreux siècles est réapparu lors du Aquarius Rock Festival in Nimbin Australia en 1973, dans le cadre de la lutte contre la guerre du Vietnam. Depuis, il est apposé sur les voitures des chrétiens américains comme un signe de reconnaissance. Voici une autre image extraite, parmi de nombreuses d’autres qui donnent une atmosphère lugubre à l’ensemble.
Deux jeunes filles dansent dans un cimetière devant une croix et l’image est colorisée en rouge. De nombreux passages subissent ce traitement de couleur. La mort apparaît régulièrement dans le clip et vient danser avec les jeunes filles. Il y a aussi ce cercueil qui se déplace tout seul en stop-motion. Une foule d’image pas vraiment subliminales et clairement sataniques. Le feu est omniprésent. Le yaourt grunge et le ton décalé n’invite pas à porter l’attention sur les paroles. C’est un grand tort. Fredonner n’est pas innocent. Une chanson qui trotte dans la tête agit exactement de la même manière qu’un mantra. Je ne vais pas analyser toutes les paroles, ce n’est pas franchement intéressant. J’ai toutefois relevé des passages à peine ambigus. (Désolé pour la traduction.)
I’m a loser baby, so why don’t you kill me ?
Je suis un perdant bébé, alors pourquoi tu ne me tues pas ?
Drive by body-pierce
Conduit par un corps percé
Yo bring it on down
Yo Amène le en bas
Forces of evil on a bozo nightmare
Forces du démon dans un cauchemar de gamin
Get crazy with the cheeze whiz
Deviens dingue avec le prodige du fromage
Pour ne citer que ça…
Troublant, non?
Le Shaytan fera tout ce qui est en son pouvoir pour contrer le travail de Dieu et empêcher les grandes âmes qui sont en contact avec moi de se convertir à l’Islam. Tout, absolument tout. Il ne reculera devant rien. Ne croyez pas une seule seconde que la petite voix intérieure qui vous susurre à l’oreille de vous méfier de moi, de refuser l’Islam, de refuser Dieu, de refuser d’aller vers le bien, soit bénéfique pour vous. Tant que vous n’avez pas franchi le cap, vous demeurez très vulnérable. C’est un contrat, un simple contrat. Vous seul pouvez le passer. Je ne peux rien, rien faire d’autre que d’inlassablement vous montrer la lumière. Croyez-moi que tout ceci est frustrant, terriblement frustrant. Il est impossible de sauver quelqu’un contre son gré.Je continue malgré tout, je n’ai pour seule arme que ma foi inébranlable.
Que la paix soit sur vous.
La pochette: