Samedi 26 Novembre 2011: le bal des Papillons
Stephan Pain est à Grande Arche de La Défense.26 novembre 2011 · Paris ·
Voici mes propres images tournées avec mon téléphone. Nous y voyons mieux le bal en question.
Le cocon au pied de l’Arche
Les indignés menaient une guerre permanente pour faire pénétrer les cartons sur le campement. En effet, les cartons étaient l’unique support pour les revendications, c’est ce qui établissait le premier contact entre les passants et eux. A charge de chacun d’établir un dialogue pour expliquer la raison de la présence de ces gens en ce lieu si inhospitalier. Les cartons étaient donc systématiquement confisqués. Un lâcher de ballon a été organisé ce samedi après-midi là pour détourner l’attention et permettre l’acheminement sans encombre des morceaux de la sphère. Il faut comprendre tout l’enjeu que représentait cette boule et avec quel acharnement les forces de l’ordre voulaient à tout prix la détruire. Une œuvre d’art éphémère narguant le béton de l’argent roi. Ils ont chargés vers 2h30 du matin juste après les derniers métros. Je n’étais donc plus là quand cela est arrivé et je suis resté avec un bon souvenir en tête de cette soirée qui je le pense à marqué le point d’orgue d’une occupation de 3 semaines. C’est avec effroi que je découvrais la violence des images. Lorsque l’on prend un peu de recul, on réalise la soudaineté de l’agression et sa montée en violence si rapide. Il est évident que ces hommes sont conditionnés juste avant de venir. Personne ne peut se mettre dans un état de rage naturellement aussi rapidement.
La vidéo « officielle »
Love is all and the Butterfly ball
Parmi les souvenirs joyeux de mon enfance, à une époque où il n’y avait que deux chaines en couleur qui n’émettaient qu’une partie de la journée, se trouve en bonne place cette chanson et son « clip ».
Voici ce que dit la page Wiki:
« Le court-métrage d’animation qui y est associé, tiré du film The Butterfly Ball de Tony Klinger, est particulièrement connu en France pour avoir été utilisé à partir de 1975 sur la chaîne Antenne 2, qui le diffusait comme interlude pour pallier les « difficultés techniques ». Sa diffusion était donc aléatoire, ce qui a contribué à le rendre mythique en cette époque où les magnétoscopes n’étaient pas chose courante dans les foyers français. »